Mais toi, Israël, etc.Le prophète joint ici à sa réprimande des nations, une consolation au peuple de Dieu, tirée du même argument, comme il l'avait fait aussi dans la section précédente. Voir l'analyse de ce chapitre. Pour bien comprendre cette consolation, il faut remarquer que la scène de cette exhortation doit être fixée au milieu de la période entre le retour du peuple de Dieu de Babylone et la manifestation du Fils de Dieu. A cette église affligée, faible et aux prises avec l'adversité, qui, après le retour du bannissement, au milieu de détroits et de difficultés, attendait la rédemption d'Israël et l'achèvement des excellentes promesses faites aux pères, cette consolation appartient : et, en effet, il convient particulièrement aux détresses de ces temps, où Antiochus opprimait particulièrement tant la Judée ; et elle est bien jointe à la prophétie précédente concernant Cyrus ; un événement merveilleux, bien calculé pour soutenir leurs espérances et les convaincre de la vérité et de la puissance de leur Dieu.

Il n'y a rien dans ce passage d'interprétation difficile. Au verset 9, au lieu de t'appeler d'après ses principaux hommes, Vitringa lit, t'a appelé de ses côtés : une expression qui dénote bien la Mésopotamie ou la Chaldée, et qui est utilisée pour cela dans Jérémie 6:22 ; Jérémie 31:8 Ésaïe 41:14 .

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