Voici, l'enfant pleura... Vous avez ici un exemple du vrai sublime : rien de plus concis, et pourtant rien de plus pittoresque et de plus pathétique. Pas étonnant que le cœur de la princesse ait été ému et que la beauté de l'enfant l'ait frappée d'une pitié et d'un amour irrésistibles. Elle conclut aussitôt, et naturellement, que c'était l'enfant de quelques-uns de ces malheureux Hébreux, qui gémissaient sous la lourde servitude de son père : sa pitié lui disait qu'un si beau bébé méritait un meilleur sort ; et qu'il était de son devoir, puisque la Providence l'avait ainsi jeté sur son chemin, de le sauver au moins de la ruine commune.

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