De plus, toi, fils de l'homme, l' évêque Pococke nous apprend que les Coptes passent leurs jours saints à flâner et à s'asseoir sous leurs murs en hiver, et sous les arbres ombragés en été. Ceci, sans aucun doute, doit être compris de ceux du genre plus pauvre, qui n'ont pas de lieux plus appropriés pour la conversation avec leurs amis : le meilleur genre de maisons de l'Est ayant des porches ou des portes, selon le Dr.

Shaw, avec des bancs de chaque côté, où le maître de famille reçoit les visites et expédie les affaires ; peu de personnes, pas même les parents les plus proches, ayant plus d'admission, sauf dans des occasions extraordinaires. Or ces deux circonstances n'illustreront-elles pas grandement le passage dont nous sommes saisis ? Il est quelque peu étrange que nos traducteurs aient rendu le mot בךֶ beka, contre toi ; quand la LXX l'a rendu, de, ou concernant toi; c'est la même particule hébraïque qui est utilisée, Psaume 87:3 .

Des choses glorieuses sont dites de toi, ô cité de Dieu ! et les paroles suivantes montrent incontestablement qu'ils parlaient honorablement d'Ézéchiel, et prenaient en effet l'apparence de ceux que Malachie mentionne, chap. Ézéchiel 3:16 . Alors ceux qui craignaient le Seigneur se parlaient souvent les uns aux autres, etc. C'était l' hiver, au dixième mois, correspondant à la fin de décembre et à la première partie de janvier, lorsque ces choses se passèrent ; par conséquent , ils se sont assis sous les murs au profit du soleil, plutôt que sous les arbres pour éviter la chaleur, tout en parlant au sujet Ezéchiel; tandis que parmi eux des personnes plus aisées étaient assises sous leurs porches oupasserelles. Qu'ils utilisent leurs porches ou portails en hiver comme en été, ressort de l'évêque Pococke, qui, attendant une personne de distinction en Haute-Égypte [un aga des janisaires], le trouva assis, selon leur coutume, sous le portail. de sa maison, lorsqu'il lui fit cette visite le 29 ou le 30 décembre.

L'explication, par conséquent, de ces commentateurs doit apparaître quelque chose comme l'inadvertance, qui font ce parler d'Ézéchiel par les murs, et dans les portes de leurs maisons, pour signifier la même chose avec leur parler de lui dans leurs lieux publics de concours, et dans leurs réunions privées. Comme cette séance et cette conversation sous les murs sont particulièrement pratiquées par les Coptes dans leurs jours de fête, ne peut-on pas supposer que ces paroles d'Ézéchiel se réfèrent également à de tels moments ? Et si oui, ne montreront-ils pas que les Israélites observaient leurs sabbatsen captivité ? Et que dès l'époque de la première destruction de Jérusalem, ils s'assemblaient ces jours-là auprès des prophètes, pour savoir s'ils avaient reçu des messages du Seigneur la semaine précédente, et pour recevoir les conseils que leur situation calamiteuse rendait particulièrement de saison ? Ces assemblées sont peut- être plus anciennes, mais de cette antiquité au moins le passage ici semble les faire. Une telle autre assemblée, peut-être, était celle dont il est question au chap. Ézéchiel 8:1 . Voir les Observations, p. 16.

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