Buvez le sang des princes de la terre, c'est-à-dire que les oiseaux et les bêtes susmentionnés boiront, etc. Il ne peut y avoir de plus grand exemple de malhonnêteté et de malveillance invétérée envers les Écritures et le peuple de Dieu que Voltaire n'en a montré par sa fausse représentation infâme du passage dont nous sommes saisis ; s'efforçant de fixer comme un opprobre sur les Juifs, qu'ils sacrifiaient des êtres humains à la Divinité.

Après avoir poussé ce qu'il appelle des preuves, il ajoute : « Non, Ézéchiel lui-même, afin de les encourager [les Juifs], leur promet aussi qu'ils mangeront de la chair humaine : vous mangerez à la fois la maison et son cavalier, et vous boirez le le sang des princes." Quelqu'un peut-il, avec la moindre franchise, concevoir que cet écrivain s'est réellement trompé ou a déformé ce passage par ignorance totale ? — La supposition est impossible ; et dans cette vue, quel coeur doit-il avoir, qui pourrait ainsi audacieusement traduire les oracles sacrés de Dieu ; et sur quel misérable maître s'appuient-ils sur leur foi, qui suivent aveuglément les préceptes trompeurs d'un philosophe si vain et pervers !

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