Les hommes de la ville, vieux et jeunes, etc.—Les hommes de cette ville abandonnée, étant informés de l'arrivée de ces étrangers (qui étaient probablement d'une très belle apparence) affluèrent de tous les quartiers de la ville, nombres de tous âges, avec le but le plus infâme, choquant à raconter ou à penser . Leur crime, bien qu'exquisément horrible en soi, le devint, s'il était possible, encore plus, en étant tenté sur la personne d'étrangers, pour violer ce qui a été considéré comme un sacrilège dans toutes les nations. Quelle idée cela nous donne-t-il de la dépravation et de la corruption totales de ce peuple ! Une des fins de la Sagesse infinie, dit le Dr Delaney, en enregistrant cette histoire de la destruction de Sodome, était de nous donner une idée vraie de cette culpabilité qui a attiré la vengeance divine sur ce peuple dévoué, et de nous transmettre cette connaissance dans un chemin digne d'une sagesse et d'une bonté infinies. C'était là une habitude de culpabilité, la plus monstrueuse et la plus contre nature qu'on puisse imaginer ; un crime à ne pas nommer parmi les hommes, et encore moins à expliquer ou à décrire : et pourtant il fallait qu'il fût connu, qu'il fût vu dans toute son aggravation, dans toute son horreur, afin de justifier le la justice de Dieu dans un châtiment si épouvantable ; et que ce châtiment devait être une terreur pour toutes les générations futures, pour les préserver d'un péché si honteux et si détestable.

Or, tout cela s'effectue clairement et complètement dans la simplicité d'un simple récit naturel de l'envoi par Dieu de deux anges pour exécuter les desseins de sa justice sur ce peuple abandonné, et de la violence que ce peuple abandonné a accepté à l'unanimité d'offrir à ces êtres bénis en forme humaine. Le texte dit : Les hommes de Sodome entouraient la maison, vieux et jeunes, tous les gens de tous les quartiers.Or cette combinaison dans un but si détestable les montre tous dépravés au-delà de l'imagination. Quand les jeunes de quelque lieu que ce soit ont perdu tout respect pour les vieillards et craignent de ne pas exposer leur culpabilité à leurs yeux, à qui, de tous les autres, ils devraient la cacher ; c'est un signe certain que la corruption a fait de grands progrès parmi eux ; et que ces gens se hâtent vers la destruction. Mais quand les vieillards ont perdu tout respect pour eux-mêmes, quand (comme l'exprime le prophète Isaïe) ils déclarent leur culpabilité comme Sodome, ils ne la cachent pas,quand ils craignent de ne pas publier leur honte à leurs fils, alors la culpabilité est dans sa dernière gradation ! Ce peuple est complètement abandonné ! est mûr pour la perdition ! Et que c'était la condition de cette ville consacrée, quand Dieu l'a détruite, est suffisamment clair d'après le récit de Moïse de cette destruction ; où tout œil commun voit l'atrocité de la culpabilité et la justice du châtiment, sans la moindre mention offensante du crime qui l'a mérité. La culpabilité est exposée dans toute son horreur, et le lecteur est avide de vengeance divine sur elle ; et pourtant l'oreille la plus pure ne s'offusque d'aucun mot dans toute la relation.

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