Abraham réprimanda Abimélec, etc. — Abraham était tout prêt à conclure une alliance avec Abimélec et à l'assurer de son amitié et de sa protection, mais il crut nécessaire d'abord d'établir une juste entente entre eux ; et c'est pourquoi il discuta avec Abimélec au sujet d'un puits creusé à ses frais (une affaire de beaucoup de travail et une possession de grande importance dans ces pays chauds et secs) qui lui avait été arraché de force par certains des serviteurs d'Abimélec. Abimélec, qui dans tout son caractère apparaît comme un homme de justice et d'intégrité, était très prêt à admettre la réclamation ; en conséquence une alliance solennelle, par sacrifice très probablement, fut faite entre eux ; et Abraham donna au roi un présent, comme mémorial de son droit au puits, qui, de cette alliance ou serment mutuel, était appelé lePuits du Serment, Beer-shebah. Sur quoi Abimélec et Phicol partirent dans cette partie du pays des Philistins où ils habitaient, tandis qu'Abraham continua dans cette partie du même pays où cette transaction s'est passée.

RÉFLEXIONS. — Les bénédictions remarquables qui accompagnaient continuellement les entreprises d'Abraham engageaient le respect croissant de ses voisins, ce qui amène Abimélec à renouer sa connaissance avec lui, et à la cimenter par une alliance solennelle. Observer,

1. La proposition d'Abimélec. Convaincu de la considération particulière de Dieu pour lui, il l'engagerait pour son ami perpétuel, et sous serment de bonté mutuelle, assurerait à son fils et au fils de son fils cette grande bénédiction de l'amitié d'Abraham. Noter; (1.) Il est sage de veiller à ce que nos enfants, lorsque nous sommes morts et partis, soient entre de bonnes mains et connectés avec les amis de Dieu. (2.) Le bien qui nous est fait est une obligation de le rendre, comme le plaide Abimélec.

2. Abraham consent ; mais informe d'abord Abimélec d'une transaction dont il nie la connaissance, concernant un puits. Cette question est réglée à l'amiable, comme devraient l'être les différences entre frères. Noter; Les serviteurs sont souvent seuls en faute lorsque le maître est blâmé. Le traité est alors passé et Abraham le ratifie avec un serment. Apprenez, (1.) Il nous convient de ne pas rejeter les offres d'amitié de ceux qui craignent Dieu; oui, nous devrions être courtois envers tous les hommes. (2.) Un serment est licite dans les occasions solennelles, et une confirmation de confiance, ainsi qu'une fin de conflit.

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