Jacob envoya des messagers, etc. — Il était très naturel pour Jacob de concevoir des appréhensions effrayantes d'Ésaü, et très prudent de sa part de prendre toutes les méthodes appropriées pour se concilier sa faveur ; et cela avec la plus ferme dépendance de la protection de ce Dieu qui s'était si gracieusement révélé à lui : car il n'est jamais apparu que les soins providentiels de Dieu soient destinés à supplanter nos propres efforts justes et convenables. Comme, par conséquent, il était sur le point de passer le Jourdain, il a envoyé un message à son frère, Genèse 32:4 que, comme le fait remarquer le Dr Shuckford, il pourrait trouver son penchant pour lui, apaiser son ressentiment, s'il en restait, et gagner son amitié par complaisance et respect.

Ce n'est pas non plus seulement pour réconcilier Ésaü qu'il lui envoya ces messagers, mais aussi pour l'apprendre qu'il avait apporté sa subsistance d'Haran, et qu'il n'allait pas en Canaan pour lui faire du mal. rentré chez lui à l'insu d'Ésaü, Ésaü aurait pu penser que Jacob avait obtenu la plus grande partie de sa fortune de son père ; et quand il est venu, à la mort d'Isaac, pour emporter avec lui à Edom ce que son père avait dû lui laisser, il aurait pu considérer Jacob comme l'ayant frustré de son droit.

Le pays de Séir, le pays d'Edom, était situé au sud de la mer Morte, s'étendant de là jusqu'au golfe d'Arabie, 1 Rois 9:26 . Elle était éloignée de Galeed, où se trouvait maintenant Jacob, à environ cent vingt milles. Il tire son nom de Séir d'une personne considérable de ce nom parmi les Horites, qui le possédait avant Ésaü ; mais Ésaü, semble-t-il, l'ayant vaincu en l'absence de Jacob, vérifia la prédiction de son père, par ton épée tu vivras, ch. Genèse 27:40 . et de lui on l'appela, le pays d'Edom. Voir Geogr. vol. 1 : p. 354.

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