Joseph en fit une loi — Chandler remarque que Joseph, en son honneur, était si loin d'asservir le pays, que, avec le consentement du roi et du peuple, il a établi à la fois les droits de la couronne et du sujet sur le fondement de une loi irréparable, et fut le premier qui limita le pouvoir de leurs princes. Cette circonstance semble confirmée par Diodore, qui, parmi d'autres exemples du bon gouvernement de l'Egypte, mentionne ceci, b. 1 : « Que le peuple n'était pas opprimé d'impôts ; et que les cultivateurs louaient leurs terres, à petit prix, au roi, aux prêtres et aux soldats : » un bonheur qu'ils semblent avoir tiré de la constitution de Joseph.

Sauf la terre des prêtres seulement c'est-à - dire. A l'exception de la cinquième partie de la terre des prêtres seulement, leur terre n'étant soumise au paiement d'aucun impôt.

RÉFLEXIONS.— Les affaires doivent interrompre les relations agréables des amis : maintenant Jacob est installé, Joseph retourne à son emploi. La famine était sévère ; les années d'abondance avaient été négligées par les gens imprévoyants, et maintenant ils sont prêts à mourir de misère : leur argent, leur capital, leur terre, sont d'abord séparés ; et, plutôt que de périr, ils s'offrent pour la viande : il vaut mieux vivre des serviteurs, pensaient-ils, que de mourir de famine. Apprenez de l'ensemble, (1.) Comme soudainement tous nos conforts mondains peuvent nous quitter. Si Dieu ne nous retient que la rosée du ciel, tout ce que nous possédons ne peut nous empêcher de mourir de faim.

(2.) Frauder le ministère, ou le rendre méprisable par manque, était considéré même par les païens comme impie. Que ceux qui possèdent les revenus des églises où le ministre mange à peine le pain de l'autel qu'il sert, et ceux qui paient une misère scandaleuse pour le service, tandis qu'eux-mêmes vivent de la toison des brebis qu'ils ne nourrissent jamais, que même les Le pharaon égyptien se lèvera en jugement pour les condamner.

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