Il reste donc un repos — Le mot utilisé jusqu'alors pour le repos avait été καταπαυσιν, cessation du travail : ici un nouveau terme est introduit σαββατισμος, un repos tel qu'il était propre au septième jour, sur lequel Dieu s'est reposé. L'apôtre avait dit, Hébreux 4:6 que le reste de Dieu n'avait pas été possédé; cette génération que Josué conduisit à Canaan, ne prit pas alors possession du repos de Dieu ; car Dieu, quatre cent cinquante ans après, parle de son repos comme encore à accomplir ; c'est pourquoi son repos restait encore pour le peuple de Dieu.

Tout ce qui est dit ici, c'est d'exhorter les Hébreux à rester fermes dans leur foi, en leur prouvant que le repos de Dieu qui nous est prêché par le Christ, est infiniment plus avantageux, et infiniment supérieur à celui qui a été promis par Moïse. C'était un état de bonheur parfait, de paix, de tranquillité dans le ciel : c'était une telle cessation du travail, dont Dieu lui-même a joui après la création. Ce repos doit donc être le grand objet de nos soins, le grand point à respecter ; et le principe par lequel il doit être atteint, est une foi ferme et sûre.

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