Je suis la voix, etc. — Il est à craindre que Clémens d'Alexandrie et l'archevêque Fénelon mettent trop l'accent sur le mot voice, voix, lorsque le premier de ces excellents hommes dit : « Jean n'appelle-t-il pas les hommes à salut, et n'est-il pas tout à fait une voix d'exhortation ? » — Et alors ce dernier s'efforce d'illustrer l'humilité de la réponse de Jean-Baptiste, comme s'il avait dit : « Loin d'être le Messie, ou Elie, ou l'un des anciens , je ne suis qu'une voix, un son qui, aussitôt qu'il a exprimé la pensée dont il est le signe, s'éteint dans l'air et n'est plus connu.

« Si le Baptiste avait dit seulement, je suis une voix qui crie dans le désert, il y aurait peut-être eu plus de place pour une telle supposition : mais puisqu'il s'appelle lui-même la voix de celui qui crie dans le désert, les paroles doivent être comprises grande latitude ; car ils impliqueraient autrement qu'il n'était pas la personne même qui a ainsi pleuré ; et renvoyant à dessein ses auditeurs aux paroles d'Isaïe, qui ne peut pas être imaginé avoir eu l'intention de diminuer le caractère de ce saint, ils sont un exemple de cette remarquable liberté d'expression qu'admet la langue hébraïque, dans laquelle ils étaient parlés.

C'est comme s'il avait dit : « Je suis la personne dont parle Isaïe, quand il dit, la voix de celui qui crie dans le désert. Par une liberté semblable, le royaume des cieux est dit, Matthieu 13:24 être comparé à un homme qui a semé de la bonne semence dans son champ, c'est-à-dire, comme le Dr Doddridge paraphrase les mots, "Le royaume des cieux, ou l'Evangile dispensation, peut être comparé à ce qui est arrivé à un homme qui avait semé de la bonne semence dans son sol. » Plusieurs écrivains grecs très considérables s'expriment à peu près de la même manière.

Continue après la publicité
Continue après la publicité