Jean 18:34-36

Dis-tu cette chose de toi-même : « Poses-tu cette question de ton propre gré, parce que tu penses que j'ai affecté le pouvoir royal ; ou la poses-tu d'après l'information des prêtres, qui affirment que je me suis reconnu être un roi ?" Bien sûr, l'homme-Dieu omniscient savait ce qui s'était passé ; mais il parla au gouverneur de cette manière, parce que, étant dans le palais quand les prêtres l'accusaient au dehors, il n'avait pas, en tant qu'homme, entendu ce qu'ils disaient.

Pilate répondit : Suis-je juif ? « Penses-tu que je connais ou que je m'occupe de vos opinions religieuses, de vos attentes et de vos disputes ? Vos propres dirigeants vous ont livré comme un séditieux ; celui qui prend le titre de roi : qu'avez-vous fait pour mériter cette accusation de sédition ?" Jésus répondit : « Bien que j'aie reconnu que je suis roi, je ne suis pas un séditieux, car mon royaume n'est pas de ce monde : s'il en avait été ainsi, mes serviteurs auraient combattu.

J'aurais essayé de m'établir sur le trône par la force des armes, et j'aurais combattu les Juifs quand ils sont venus m'appréhender : mais comme je n'ai fait ni l'un ni l'autre, il est évident que le royaume que je revendique n'est pas de ce monde. On peut objecter que le nombre des disciples du Christ, s'ils avaient tous été rassemblés en armes, n'aurait pu être égal à la puissance juive et romaine à Jérusalem ; mais il faut se rappeler que la populace est apparue avec zèle sur son mais la raison de leur retour contre lui était qu'il n'assumait pas un royaume temporel, comme ils s'y attendaient certainement.

Et nous pouvons encore ajouter qu'un tout petit corps de forces, sous un chef doté de pouvoirs aussi miraculeux que Jésus avait exercés dernièrement, ou plutôt sous la toute-puissance elle-même, aurait pu suffire à vaincre toutes les légions romaines. Voir Jean 6:15 .