Femme, qu'ai-je à faire avec toi ? — La contrainte avec laquelle Jésus s'adressa à sa mère, sonne dur dans notre langue, parce qu'elle n'est jamais employée chez nous, là où le respect est censé être manifesté. Néanmoins, la femme était autrefois un terme d'honneur, utilisé pour parler aux personnes de première qualité, comme on le trouve chez les écrivains les plus polis de l'antiquité. C'est d'ailleurs ce par quoi Notre-Seigneur s'adressa à elle en un temps où son respect et sa tendresse pour elle ne sauraient être mis en cause, ch.

Jean 19:26 . La clause qui court dans notre traduction, Qu'ai-je à faire avec toi, pourrait être rendue de manière à avoir un aspect plus doux. Qu'as-tu à faire de moi ? Car les mots originaux τι εμοι και σοι, sont évidemment utilisés dans ce sens, 2 Samuel 19:22 .

Marc 5:7 . Qu'as-tu à faire de moi ? Mon heure n'est pas encore venue. "La saison de mon ministère public dans ce pays n'est pas encore venue. Avant de faire des miracles en Galilée, je dois aller en Judée et prêcher, où le Baptiste, mon précurseur, a préparé mon chemin." Certains traduisent cette dernière clause de manière interrogative : L'heure n'est-elle pas venue ? « La saison de mon ministère public, à quelle époque votre autorité sur moi cesse-t-elle ? Dans l'ensemble, la réponse de notre Seigneur à sa mère, bien que peut-être conçue comme une légère réprimande, n'était pas du tout irrespectueuse ; comme cela ressort également de l'humeur avec laquelle elle le reçut, et du fait qu'elle désirait que les serviteurs fassent ce qu'il leur ordonnait.

La plupart des écrivains sur ce sujet ont observé, avec une grande justice, je n'en doute pas, que cette réprimande était destinée par notre Seigneur, dans son esprit prophétique, comme un témoignage permanent contre cette idolâtrie, qu'il prévoyait dans des siècles sa mère, jusqu'à le priver du droit et de l'honneur de sa seule Médiation et intercession.

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