Tu n'as rien pour dessiner, etc. — Littéralement, tu n'as pas de seau. Voir Jean 4:28 et sur Jean 4:6 . Dans les pays secs de l'Orient, les habitants se voient obligés d'emporter avec eux de grandes bouteilles d'eau en cuir, qu'ils remplissent de temps en temps à mesure qu'ils en ont l'occasion ; mais ce qui est très extraordinaire, pour pouvoir le faire, ils sont obligés, en bien des endroits, d'emporter avec eux des lignes et des seaux .

Ainsi Thévenot, en racontant ce qu'il a prévu pour son voyage d'Égypte à Jérusalem, nous dit : « Il n'a pas oublié des seaux de cuir pour puiser de l'eau. Rauwolff va plus loin ; car il nous fait comprendre que les puits des pays habités là-bas, comme dans les déserts, n'ont d'instruments pour puiser l'eau, que ce qu'apportent ceux qui y viennent ; car, parlant du puits ou de la citerne de Bethléem, il dit : « C'est une bonne citerne riche, profonde et large ; c'est pourquoi les gens qui vont puiser de l'eau sont pourvus de petits seaux de cuir.et une ligne, comme il est d'usage dans ces pays ; et ainsi les marchands, qui vont en caravanes à travers de grands déserts dans des pays lointains, s'en procurent aussi, parce que dans ces pays on trouve plus de citernes ou de puits que de sources hautes.

" Dans combien il est facile, dit l'auteur des Observations, que la Samaritaine parle de la profondeur du puits de Jacob, et sa remarque, qu'elle n'a pas remarqué que notre Seigneur avait quelque chose avec quoi dessiner, bien qu'il ait parlé de lui offrir de l'eau.

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