Jérémie 25:15

Prenez la coupe à vin, etc. — Prenez la coupe du vin de cette colère. Il n'y a aucun doute que ce qui est ici relaté passa en vision, et que Jérémie rapporte simplement ce qui était représenté à sa vue ; lequel, mettant par écrit, il envoya aux différentes nations où Dieu lui ordonna de le publier. Voir la note au chap. Jérémie 13:4 .

Les circonstances qui constituent le bien et le mal de la vie humaine sont souvent représentées dans l'Écriture comme les ingrédients d'une coupe, que Dieu, en tant que maître d'un festin, mélange et distribue aux divers convives, comme il l'entend. C'est pourquoi, lorsque notre Sauveur demande à ses disciples Jacques et Jean s'ils ont pu boire la coupe à laquelle il devait boire, il veut dire s'ils ont eu la résolution et la patience de subir les mêmes souffrances et afflictions que son Père lui avait attribuées. .

Matthieu 20:22 . Et dans le même sens il prie, Matthieu 26:39 , ô mon Père, s'il est possible, que cette coupe s'éloigne de moi. Par conséquent, par cette image de "la coupe du vin de la colère de Dieu", nous devons comprendre ces jugements terribles et affligeants, qu'un Dieu irrité était sur le point d'infliger aux objets de son déplaisir.

Et Jérémie le prophète, qui les a annoncés, est considéré comme jouant le rôle d'échanson, portant la coupe à ceux qui devaient en boire; dont les effets devaient apparaître dans l'ivresse, c'est-à-dire la terreur et l'étonnement, la confusion et la désolation, qui devaient régner parmi eux. Voir la note de Mgr Lowth sur Ésaïe 51:21 et comparer Apocalypse 14:10 ; Apocalypse 16:19 .