Car les montagnes, etc. — Ces paroles, dit Houbigant, telles qu'elles se trouvent maintenant, doivent appartenir soit à Jérémie, soit à la fille de Sion ; et pourtant il suit dans le prochain verset, Et je ferai ; qui sont les paroles de Dieu : c'est pourquoi ce verset doit être rendu : Prenez des pleurs et des lamentations sur les montagnes ; une lamentation dans les demeures du désert ; car ils sont désolés, parce qu'il n'y a pas de voyageurs ; on n'y entend pas non plus la voix du bétail : les oiseaux, etc. Le prophète décrit ici la désolation totale du pays.

La remarque que fait saint Jérôme sur Osée 4:3 convient à ce lieu : « Celui qui pense que cela n'est pas arrivé au peuple d'Israël, qu'il regarde l'Illyrie, qu'il regarde la Thrace, la Macédoine et la Pannonie, et tout cette étendue de terre de la Propontide et du Bosphore aux Alpes ; et il confessera alors que non seulement les hommes, mais également tout animal qui a été formé pour l'usage des hommes, sont éteints et balayés par le passé de la destruction. »

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