Ver. 18. Et—comme elle s'approchait de lui—elle le poussa à demander à son père un champ, etc.—Conduite de la maison de son père à celle de son mari, selon l'usage de l'époque, persuadée que Caleb ne pouvait rien refuser au généreux guerrier qui avait soumis pour lui Kirjath-sepher, elle pria Othniel de demander hardiment de lui un champ qui s'étendait commodément pour eux ; et celle-ci semblant avoir peur de le faire, elle descendit à peine de terre, et se mit dans une posture suppliante, pour ouvrir elle-même son esprit à son père. Caleb, s'apercevant de son malaise, l'en empêcha en lui demandant ce dont elle avait besoin ; et sur la réponse d'Achsah, qu'elle le priait de considérer que, n'ayant donné à son mari et à elle-même que des terres sèches, d'où ils ne pouvaient rien tirer, il conviendrait d'y ajouter un endroit qu'elle a indiqué, et qui a été rendu fertile par les eaux d'une source adjacente.

Caleb lui a accordé au-delà de ses souhaits et lui a donné un territoire dans les montagnes et un autre dans la plaine, tous deux bien arrosés. Tel est, selon notre version, le sens de ces deux versets ; que les interprètes ont expliqué différemment sur les détails, mais qu'ils ont tous compris à peu près de la même manière. Voir le résumé de Poole. Ajoutons cependant qu'il n'est pas certain que cela se soit produit avant ou après la mort de Josué.

RÉFLEXIONS. — La part de Caleb, quoique accordée selon sa prétention, tombe providentiellement au milieu du sort de ses frères de la tribu de Juda. Et comme il doit le posséder par l'épée, nous l'avons pour son honneur rapporté, qu'il l'a conquis des fils d'Anak. Ils semblent avoir fui à son approche, car ils sentent que la résistance est vaine : les habitants de Debir ne se tiennent que sur la défensive. Bien que cette ville ait été prise, chap. Juges 10:39pourtant désertés, les Cananéens, semble-t-il, revinrent et réparèrent les fortifications. Pour animer ses troupes, donc, pour l'attaque, il promet sa fille Achsah en mariage à celui qui devrait prendre la ville. Othniel, le fils de son frère, saisit l'heureuse occasion ; pour gagner l'objet de son amour, il vole à l'attaque, et signale sa valeur dans la prise de la ville : un présage précoce de son futur avancement comme juge en Israël. Noter; Eux, qui en âge seraient respectés, doivent passer leur jeunesse dans les actes de vertu.

Caleb remplit immédiatement sa promesse et Othniel est rendu heureux dans son Achsah bien-aimé. Noter; L'une des premières bénédictions humaines est l'union de leurs mains dans le mariage, dont les cœurs étaient auparavant unis dans un amour fidèle. Avec sa femme, Othniel reçut un héritage foncier : Achsah constatant la situation, comme une terre du sud, qui étant exposée au soleil serait desséchée, incita son mari à demander un autre champ, dans lequel se trouvaient des sources d'eau ; mais Othniel suggérant, probablement, qu'elle était plus susceptible de l'obtenir, en signe de respect pour son père, elle descendit et lui demanda la bénédiction ou la faveur de lui accorder les sources d'eau dans le champ supérieur : mais dans il dépassa ses attentes, car il lui donna à la fois les ressorts supérieur et inférieur. Noter;(1.) Lorsque les parents épousent leurs enfants, ils ont le devoir de leur fournir généreusement ce dont ils ont besoin, et eux-mêmes peuvent épargner. (2.)

Le mari et la femme n'ont qu'un intérêt, et devraient avoir une bourse aussi bien qu'un cœur. (3.) Nous pouvons, sans danger de péché, désirer les conforts et les commodités de la vie, et utiliser des moyens légitimes pour se les procurer. (4.) Si un père terrestre est si bon, ne connaîtrons-nous pas de plus grandes faveurs de notre Père céleste lorsque nous le prions ? (5.) Ceux qui ont les sources inférieures des bénédictions terrestres et les sources supérieures de la grâce divine qui leur sont accordées ont, en effet, de nombreuses raisons d'être satisfaits et reconnaissants de leur sort.

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