Ver. 9. Elle dit aux hommes : Je sais que l'Éternel vous a donné le pays, etc. — Comme si elle leur avait parlé ainsi. « Ne soyez pas surpris du soin que je prends pour votre sécurité. Je crois, comme vous, au seul vrai Dieu, maître absolu du sort des nations. Je sais qu'il a résolu de donner ce pays au peuple d'Israël. et je puis déjà percevoir sensiblement l'effet de son décret souverain, dans la terreur qui s'est emparée de tous les habitants de cette terre », &c.

Cette terreur est ici peinte par deux expressions très fortes. D'abord, c'était une terreur tombée sur les habitants du pays ; c'est-à-dire une terreur soudaine, qui les avait frappés comme le tonnerre. Deuxièmement, ils se sont évanouis, ou, comme l'importent les Hébreux, ils ont fondu ; comme on fait fondre la cire au feu : ils étaient privés de leur force et de leur courage.

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