Les arbres sortaient un jour pour oindre un roi, etc. — Nous avons ici le plus ancien exemple de l'usage des paraboles et des apologues, pour exposer les choses les plus sérieuses et les vérités les plus intéressantes. Les Grecs prétendent avoir été les inventeurs, mais il n'y a rien de plus absurde que leur vanité à cet égard. Longtemps avant Ésope et tout autre auteur connu de leur nation, les Orientaux, et surtout les Hébreux, se servaient de cette manière ingénieuse d'instruire en s'amusant, sans blesser ni offenser.

Mgr Warburton, dans sa Div. Jambe. vol. 3 : a quelques remarques ingénieuses à ce sujet, auxquelles nous renvoyons le lecteur ; observant seulement de lui, que, « Au fur et à mesure que la parole est devenue plus cultivée, la manière grossière de parler par l'action a été adoucie et polie en un apologue ou une fable ; où l'orateur, pour faire respecter son objectif par une impression appropriée, a raconté une histoire familière propre invention, accompagnée de circonstances qui rendaient son dessein évident et persuasif, car le langage était encore trop étroit, et l'esprit des hommes trop indiscipliné, pour ne soutenir qu'un raisonnement abstrait et une adresse directe.

Nous avons un noble exemple de cette forme d'instruction dans un discours de Jotham aux hommes de Sichem, dans lequel il reproche leur folie, et prédit leur ruine, en choisissant Abimélec pour leur roi : et ce n'est pas seulement le plus ancien, mais aussi le plus bel apologue de l'antiquité. La morale générale, qui est d'une grande importance et qui est inculquée avec toute la force imaginable, est que les hommes faibles et sans valeur sont toujours plus en avant pour s'élancer vers le pouvoir, tandis que les sages et les bons déclinent la règle et apprécient leur facilité et leur liberté natives. .

La vanité des hommes vils au pouvoir est enseignée au verset 15 ; et le ridicule de cette vanité est inimitablement marqué dans ces circonstances où la ronce est faite pour inviter ses nouveaux sujets, qui ne voulaient pas d' ombre, à venir mettre leur confiance dans les siens ; et qu'en cas de désobéissance, il enverrait de lui - même un feu qui dévorerait les cèdres du Liban ; tandis que le feu de la ronce était court et momentané, même à un proverbe parmi les Orientaux. »

Continue après la publicité
Continue après la publicité