Ce sont les statuts, etc. — Voir la note sur le premier verset du chapitre suivant.

RÉFLEXIONS.— Tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir. Il n'est jamais trop tard pour retourner à Dieu. La grandeur de nos provocations, ou la longueur de nos rébellions, n'empêchent pas ses compassions envers nous. Que tant de patience et de bonté de Dieu nous conduisent à la repentance !

1. Leur repentir est décrit ici. Ils doivent confesser leurs péchés et reconnaître la main de Dieu dans leur visitation. Une profonde humiliation du cœur doit accompagner ces reconnaissances pénitentes, au vu de leur bassesse et de leur ingratitude envers leur Dieu miséricordieux, avec un humble acquiescement à leur punition, glorifiant Dieu dans la justice de celle-ci. Noter; (1.) Le grand mal du péché est l'opposition du cœur à Dieu.

Cet esprit charnel est le fardeau le plus lourd pour l'âme éveillée. (2.) Lorsque la grâce de Dieu se joint à ses providences affligeantes, alors l'âme convaincue est ramollie à la sensibilité et courbée dans la poussière de l'humiliation. (3.) L'âme humble supportera toujours les misères que le péché lui a apportées avec patience, et sera plus soucieuse d'avoir la fin de la visitation répondue, que le fardeau de celle-ci enlevé.

2. La miséricorde leur a été promise en retournant à leur Dieu : non pas à cause d'eux, mais à cause de cette alliance que Dieu avait établie avec leurs pères. Il se souviendra de la miséricorde au milieu du jugement et, comme un père tendre, leur accordera cette faveur qu'ils avaient si justement perdue. Noter; C'est pour l'amour de Jésus, non le nôtre, que la moindre considération peut nous être témoignée ; et en lui il y a une telle plénitude de mérite et une telle liberté de promesse, que nul n'a besoin de désespérer.

Ainsi Moïse conclut son message de Dieu, et Israël doit prouver son obéissance. Pendant qu'ils le font, Dieu sera au milieu d'eux et ils connaîtront les bénédictions de la fidélité.

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