Malheur à toi, Chorazin ! — Ayant mentionné le châtiment des villes qui rejetteraient ses ministres, il introduisit naturellement l'état et le châtiment des villes où il avait lui-même prêché le plus souvent, à savoir, Chorazin, Bethsaïde et Capharnaüm ; car, bien qu'il eût souvent résidé dans ces villes et accompli de nombreux miracles devant leurs habitants, ils étaient restés impénitents ; c'est pourquoi, parce qu'il ne devait plus leur prêcher, et parce qu'il savait combien serait grand leur châtiment, dans la tendresse débordante de son âme, il déplorait affectueusement leur obstination, qu'il prévoyait d'attirer sur eux les plus lourds jugements.

Cette partie de son discours était aussi bien faite pour consoler les soixante-dix du mauvais usage qu'ils pourraient rencontrer. La prédication du Christ lui-même avait souvent été inacceptable et infructueuse pour beaucoup de ses auditeurs, et par conséquent ils avaient moins de raisons d'être surpris, si le leur devait le prouver de même. Vu le caractère affectueux de Notre-Seigneur, il n'est pas étonnant qu'il renouvelle ses lamentations sur ces lieux malheureux où il avait si intimement conversé ; et qu'il devrait le faire dans de telles paroles, si bien calculées pour alarmer et impressionner tout ce qui devrait les entendre ou les lire.

Plût à Dieu qu'ils puissent maintenant avoir le poids qui leur est dû auprès de ceux qui pourraient les ignorer trop légèrement alors qu'ils se produisaient auparavant ! Matthieu 11:20 ; Matthieu 11:30 . Plût à Dieu que toute créature impénitente qui les lit sache que la sentence de sa propre condamnation est maintenant devant ses yeux !

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