Et voici, un certain avocat... Si le rapport avec lequel saint Luc introduit la transaction ultérieure implique qu'elle s'est produite immédiatement après ce qui précède dans l'histoire, elle a pris naissance de la manière suivante : un docteur en droit, qui semble-t-il fait partie de la multitude qui accompagnait Jésus lorsque les soixante-dix revinrent, ayant écouté ce qu'il disait à ses disciples en privé, concernant leur jouissance d'un bonheur que beaucoup de prophètes et de rois avaient désiré en vain obtenir,—(à savoir celui de voir ses miracles, et d'entendre ses sermons,) pensait qu'il ferait l'essai de cette grande sagesse qu'il disait posséder, en lui proposant l'une des questions les plus importantes qu'il soit possible à l'esprit humain d'examiner, à savoir, ce qu'un homme doit faire pour hériter de la vie éternelle ?Car, qu'il pose la question, non par un désir sincère de connaître son devoir, mais simplement pour essayer la connaissance de notre Seigneur, est évident à partir du texte.

Et de plus, il avait probablement un dessein insidieux pour le piéger ; car la question ayant été tranchée par les docteurs juifs, si le Christ avait répondu différemment, il aurait pu être accusé d'hérésie. Jésus, faisant allusion à la profession des scribes, répondit, en lui demandant ce que la loi enseignait sur ce point ? Et peut-être quand notre Seigneur dit, comment lis-tu ? il fait allusion au service quotidien des Juifs, comme il paraît plus probable d'après la réponse que fait le scribe ; les paroles tu aimeras le Seigneur ton Dieu, etc.

étant alors, et continuant encore, à être lu quotidiennement au service du matin des synagogues ; bien qu'il soit remarquable, que la dernière clause, Tu aimeras ton prochain comme toi-même, est omise par eux. Mais voir sur Matthieu 22:35 .

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