Le pharisien se leva et pria ainsi : le pharisien, ayant une très haute opinion de sa propre sainteté, ne voulait pas se mêler à la foule d'adorateurs dans le temple, de peur d'être souillé par eux. Voir Ésaïe 65:5 . Mais il s'est tenu sur un endroit tout seul ; ceci est clairement exprimé dans le grec, qui devrait être rendu, le pharisien, debout par lui-même, a prié ces choses.

Il les a parlées à haute voix en entendant ceux qui étaient dans le temple à leurs dévotions. Il montra sa fierté et sa vanité en se tenant aussi près du sanctuaire, le lieu de l'habitation divine, qu'il le pouvait, afin que les prêtres puissent l'entendre aussi, et qu'il puisse être aussi loin que possible du publicain prophane , qui, observa-t-il, priait en même temps que lui-même. Cette circonstance de sa position près du sanctuaire n'est en effet pas directement mentionnée ; mais il est impliqué dans ce qui est dit du publicain, ( Luc 18:13 .

), à savoir qu'il se tenait à distance. C'est pourquoi le pharisien pria ici, dont l'action de grâces savourait l'orgueil indigne, étant une louange de lui-même plutôt que de Dieu, et une telle louange de lui-même, comme impliquant le plus grand mépris des autres, et en particulier de son compagnon d'adoration : car il n'a pas simplement Dieu merci, qu'il possédait telle ou telle vertu, mais vraiment qu'il n'était pas comme les autres hommes, et surtout comme le publicain, qui s'adressait alors à Dieu.

De plus, il avait soin de se faire toutes sortes d'honneurs, par un détail exact des péchés auxquels les autres hommes, particulièrement les publicains, étaient sujets, dont, à son avis, il était parfaitement libre ; et des fonctions, qui ils délaissés, mais qui il n'a pas à effectuer. Voir le verset suivant. Ou encore comme ce cabaretier, exprime une sorte de dédain en le pointant du doigt pour ainsi dire.

Continue après la publicité
Continue après la publicité