Commentaire de Coke sur la Sainte Bible
Luc 2:38
Remercie aussi : La version de 1729 le rend, elle remerciait le Seigneur, et parlait de Jésus ; et il faut reconnaître qu'il y a dans Luc 2:22 ; Luc 2:27 exemples, dans lesquels le pronom relatif se réfère à un substantif éloigné et non immédiatement précédent : mais il est si évident que le Christ est si souvent appelé le Seigneur par St.
Luc, ainsi que par les autres écrivains sacrés, qu'il ne peut y avoir de nécessité de donner au passage un tel tour. Si l'on objecte que l'enfant Jésus, en tant qu'enfant, n'a pas semblé capable à ce moment-là de rendre sa gratitude, nous répondons qu'on pourrait dire qu'Anna fait ses remerciements au Seigneur, si elle s'adressait à l'enfant. ; comme Siméon l'avait fait, confessant qu'il était le Messie.
La phrase originale ανθωμολογειτο, peut faire référence au discours de Siméon, et pourrait être destinée à suggérer que celui d'Anna était une sorte de réponse ou de contrepartie au sien; et il n'est pas improbable qu'elle, comme Siméon, puisse aussi adresser quelque haut hymne de louange au Dieu d'Israël en cette grande occasion : au moins cela peut être déduit des mots, « Elle a parlé de lui à tous ceux de sa connaissance dans Jérusalem, qui attendaient, comme elle, la rédemption promise d'Israël par le Messie ; » dont l'apparition rapide il y avait une attente sérieuse parmi les pieux et les dévots, alors que la période désignée de sa venue approchait maintenant de toute évidence.
Car le sceptre semblait partir de Juda, bien qu'il n'ait pas réellement disparu ; Les semaines de Daniel étaient manifestement proches de leur période ; et le réveil de l'esprit de prophétie, joint aux événements mémorables relatifs à la naissance de Jean-Baptiste et de Jésus, ne pouvait qu'encourager et accélérer l'attente des personnes pieuses à cette époque. Voir le Dr Doddridge et l'évêque Chandler. Un ancien exemplaire mentionné par le Dr.
Mill, lit ainsi la dernière clause de ce verset ; à tous ceux qui attendaient la rédemption d'Israël. L'exemple de ces saints âgés doit impressionner et animer ceux dont les têtes blanches, comme la leur, sont une couronne de gloire, se trouvant dans le chemin de la justice. Leurs lèvres vénérables, si bientôt silencieuses dans la tombe, devraient maintenant être employées dans les louanges de leur Rédempteur, afin qu'ils puissent, par la grâce de Dieu, avoir le plaisir de voir, par leurs tentatives pieuses, la génération montante améliorée dans la vraie religion, et que ils peuvent quitter le monde avec une plus grande tranquillité en vue de laisser derrière eux ceux à qui le Christ sera aussi précieux qu'il l'a été pour eux, et qui attendront le salut de Dieu, pendant qu'ils seront partis pour profiter