Et quand il eut regardé, etc. — Notre Sauveur regarda tout autour de lui, de manière à montrer à la fois son indignation de leur méchanceté, et sa douleur de leur impénitence. Il savait que ses arguments ne prévalaient pas en présence de ses ennemis, parce qu'ils résistaient à la conviction de leur propre esprit ; et il était à la fois en colère contre leur obstination, et affligé à cause des conséquences de celle-ci ; montrant ces justes affections de son esprit juste par ses regards, afin que, si possible, une impression puisse être faite soit sur eux, soit sur les spectateurs.

Il pourrait en cela également proposer de nous enseigner la juste régulation des passions et des affections de notre nature, qui ne sont pas coupables en elles-mêmes ; autrement, celui qui était sans péché n'aurait pas pu leur être soumis. Le mal d'entre eux réside dans le fait qu'ils sont excités par des objets faux ou par des objets justes à un degré impropre. "Je suis résolu", dit l'évêque Beveridge, "par la grâce de Dieu, donc d'être en colère, de ne pas pécher, et donc de n'être en colère que contre le péché.

" Voir ses Pensées Privées, 8vo. vol. 1 : p. 221. En même temps que Jésus témoignait son mécontentement contre les Pharisiens, il consolait l'infirme ; car il lui ordonna d'étendre sa main contractée, et avec l'ordre communiqué le pouvoir d'obéir.

En un instant, sa main se fit entendre comme l'autre ; de sorte qu'il l'étendit aussitôt, aux yeux de tous ceux qui furent ainsi témoins oculaires du miracle. Les évangélistes n'en disent pas plus ; ils laissaient imaginer à leurs lecteurs l'étonnement et l'étonnement des nombreux spectateurs, et la joie de l'homme qui avait retrouvé l'usage d'un membre s'il le fallait.

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