Et Jésus, sachant immédiatement, etc. — C'était pour les raisons alléguées dans la dernière note, que Jésus ne laisserait nullement passer sous silence et sans applaudissement l'opinion que cette femme avait de sa puissance et de sa bonté. la foule et lui a demandé qui avait touché ses vêtements. Il connaissait la personne, car il savait toutes choses ; et aucune vertu ou guérison miraculeuse ne pouvait être dérivée de lui, à moins que par son propre consentement ; mais il parla de cette manière, que la femme pourrait, d'elle-même, faire une confession de toute l'affaire, par laquelle la force de sa foi et la grandeur de sa guérison apparaîtraient, à la gloire de Dieu ; et qu'il pourrait avoir l'occasion de l'instruire et de la réconforter.

Aussi, lorsque les personnes les plus proches de lui se disculpèrent, et que Jésus insista pour savoir qui avait fait la chose, la femme, ne pouvant plus se cacher, vint à lui en tremblant, et lui raconta tout. Peut-être l'impureté de sa maladie était-elle la cause de sa crainte, pensant qu'il serait offensé contre elle pour le toucher : mais le divin Médecin, loin de se mettre en colère, lui parla avec bonté, louant l'honnêteté de son caractère et la force de sa foi ; et lui disant que c'était à cause de sa foi qu'il avait consenti à la guérir.

Ce miracle incident paraît très grand, quand on considère le rapport qu'il a avec le principal. Jésus va donner un spécimen de ce Pouvoir Tout-Puissant, par lequel la résurrection de tous les hommes à l'immortalité sera effectuée au dernier jour ; et voici, une vertu peu inférieure à celle qui est capable de ressusciter le mort, sort de lui par son vêtement, et guérit une maladie très tenace, qui, ayant déjoué le pouvoir de la médecine pendant douze ans, était restée absolument incurable, jusqu'à ce que la présence de Jésus, qui est la résurrection et la vie,l'a chassé ! La guérison, quoique complète, s'accomplit en un instant, et la femme le connut par la facilité immédiate qu'elle ressentait, par le retour de ses forces, par la gaieté de son esprit, et par toutes les autres sensations agréables qui accompagnent les changements maladies douloureuses pour une santé parfaite.

Saint-Marc l'exprime brièvement et avec élégance ; εγνω τω σωματι, se sentit-elle dans son corps. Voyez le savant et excellent Ader's 12th Enarration, dans son Traité des maladies des Écritures. Nous pouvons rendre les derniers mots de Marc 5:34 . Ta foi t'a guéri ou t'a guéri; va en paix, et sois guéri de ta détresse.

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