Quand le roi l'apprit, il se fâcha . par conséquent, quand ils l'ont refusé pour des raisons si insignifiantes, et ont été si sauvagement ingrats qu'ils ont battu, blessé et tué les serviteurs qui l'accompagnaient, c'était un affront des plus scandaleux ; une blessure méritant la peine la plus sévère.

En conséquence, le roi, dans une grande colère, envoya ses armées pour détruire ces meurtriers et brûler leur ville. Cette branche de la parabole prédisait clairement la destruction des Juifs par les armées romaines, appelées armées de Dieu, parce qu'elles étaient désignées par lui pour exécuter la vengeance sur ce peuple autrefois favorisé, mais maintenant rebelle. La présente clause doit être supposée venir par voie de prolepsie, ou d'anticipation ; car il est clair qu'il ne pouvait y avoir de temps avant que le festin déjà préparé fût servi, pour tenter une exécution de ce genre.

Il est inutile d'objecter « que les circonstances de cette parabole sont improbables, car on n'a jamais entendu parler au monde que des sujets aient refusé l'invitation du souverain au mariage de son fils ; car, admettant qu'il en soit ainsi, cela ne fait qu'aggraver le crime des Juifs, à l'égard desquels c'était littéralement vrai, l'honneur que Dieu leur offrit dans l'Évangile, et qu'ils rejetèrent, étant bien plus grand que est conféré à un sujet par l'invitation de son prince.

De plus, les joies du ciel auxquelles ils étaient appelés, et qu'ils refusaient, transcendent infiniment les plaisirs de tout banquet royal. Et, pour porter nos réflexions d'eux à nous-mêmes, combien cette considération condamnera ceux qui, s'appelant par le nom du Christ, refusent toutes les offres gracieuses et les invitations du Roi de gloire à la fête céleste ; tandis que, prompts à l'appel de l'honneur terrestre, ils sont en avant et zélés pour accepter les invitations distinguées aux peurs et aux plaisirs temporaires !

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