Je brûlerai ses chars, je brûlerai ta demeure, etc. La comparaison des lions est continuée ; et donc les chars est extrêmement impropre. Le mot se réfère à la tanière ou à l'habitation des lions, qu'il menace d'étouffer de feu et de fumée dans leurs cavernes souterraines ; gardant ainsi la métaphore.

RÉFLEXIONS.— 1° Ninive est condamnée à tomber, et voilà ! ses ennemis approchent. Celui qui brise est monté devant ta face, c'est-à-dire Nabopolassar le Babylonien. Les Ninivites sont ironiquement appelés à garder la munition, pour garder les murs, pour regarder le chemin aux avenues de la ville, de faire leurs reins solides, et renforcer leur pouvoir avec force, de faire tout leur possible pour parer le coup; mais tous leurs efforts seront vains, puisque leur ruine est déterminée.

1. La cause en est, entre autres provocations, leur mauvais usage d'Israël. Le Seigneur a détourné l'excellence de Jacob comme l'excellence d'Israël ; les a humiliés et abaissés, et a employé les Assyriens comme instruments ; mais ils satisfaisaient ici leur orgueil, leur convoitise et leur ambition ; car les videurs les ont vidés, et ont abîmé leurs sarments, pillant et détruisant le pays, et conduisant beaucoup de gens en captivité.

2. La terrible destruction qui s'abat sur Ninive, pour ce péché et tous ses autres péchés, est décrite. Les boucliers de l'ennemi sont préparés, étincelants d'airain bruni ou rouges du sang des tués ; les vaillants hommes en écarlate, magnifiquement vêtus ; leurs chars, en se préparant au siège, brilleront de torches enflammées, pour diriger leur chemin de nuit, ou mettre le feu à la ville.

Les sapins, les hommes puissants de Ninive, seront terriblement secoués ; tremblant de peur, tandis que les chars de l'ennemi font rage dans les rues qui s'approchent des portes ou pénètrent dans la ville ; si avides d'avancer, qu'ils se bousculent les uns contre les autres, dévorants comme des torches de feu, et rapides comme l' éclair. Il racontera ses dignes, choisissant les hommes puissants pour prendre d'assaut la place; et, pressés d'obéir, ils trébucheront, quoiqu'à l'instant ils se remettent et remontent la brèche, sous le couvert de la défense qui se prépare ;ou cela peut être compris du roi de Ninive rassemblant ses forces, équipant les murs et se préparant à soutenir le siège, bien que ses guerriers trébuchent dans leur marche et tombent ; enfin les assiégeants entreront aux portes des fleuves, soit forcés, soit livrés entre leurs mains, et alors le palais sera dissous ; les temples des idoles et les maisons de leurs princes seront mis en ruines, et Huzzab sera emmené captif, ce que certains interprètent de la reine, d'autres du roi, comparé à une femme pour son effémicité ; ou peut-être cela peut-il signifier Ninive elle-même, qui auparavant siégeait en reine,mais est maintenant précipitée de sa dignité, et déplorée par ses demoiselles d'honneur, ses habitants ; qui, tandis qu'ils sont représentés soutenant son évanouissement sous ses calamités, poussent leurs gémissements lugubres, et se frappent la poitrine de douleur et d'angoisse.

Ainsi, bien qu'autrefois cette ville puissante était comme une mare d'eau, pleine de richesses et d'habitants, et tranquille et à l'aise ; mais ils s'enfuiront, comme les eaux quand le barrage est rompu, et comme faibles devant leurs ennemis ; c'est en vain qu'un chef vaillant crierait : Tenez-vous debout ; la panique les a saisis, et personne n'ose même regarder derrière lui. Les assiégeants sont maintenant appelés à s'emparer du butin d'argent, d'or et de riches meubles, immenses, inestimables ; et la ville est complètement saccagée, et laissée vide, vide et dévastée ;sans habitant, un tas de ruines ; aucun de ces lieux populeux n'ose résister ; leurs cœurs sont fondus, leurs genoux se heurtent, ils sont comme des femmes en travail, et leurs visages s'assombrissent comme les visages livides des morts.

2° Ceux qui ont insulté les calamités d'autrui méritent à juste titre des représailles au jour de leur détresse.
1. Ninive est triomphée par ses ennemis. Comme un lion dans le passé, le roi de cette ville forte avait ravagé sans contrôle, et avait rempli ses jeunes lions de nourriture, et sa tanière de proies ; et étranglé pour ses lionnes, ses femmes et ses concubines, qui partageaient le butin des nations conquises, tandis que personne n'osait lui résister ou s'opposer à lui : mais où est sa demeure maintenant ? il est désolé et ruiné. Noter; La richesse obtenue par la violence est une tenure précaire, une possession de courte durée.

2. Dieu est son ennemi, c'est pourquoi elle doit tomber. Voici, je suis contre toi ; et sa colère est plus terrible que d'innombrables ennemis ; il brûlera ses chars dans la fumée de la ville en flammes autour d'eux; et l'épée dévorera les jeunes lions, leurs habitants et leurs enfants, enrichis de rapine et de butin; Je retrancherai ta proie de la terre, détruisant toute la substance qu'ils avaient amassée; et la voix de tes messagers ne sera plus entendue, exigeant un tribut, menaçant les pauvres nations soumises, ou comme Rabshakeh, prononçant leurs blasphèmes contre Dieu. Noter; Dieu fera bientôt taire la langue du blasphémateur.

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