C'était le commandement du roi, etc. — 1:e. Comme on le pense généralement, le commandement du roi de Perse, qui, par sa grande munificence, le donna pour leur meilleur appui ; il est courant dans tous les pays d'avoir une considération particulière pour ceux qui chantent des hymnes à la louange de leurs dieux. Houbigant rend les mots, était à la main du roi, dans le vers suivant, était le ministre du roi.

RÉFLEXIONS. — 1° Jérusalem, la ville sainte, quoique maintenant murée et le service du temple continu, n'était que peu habitée. Noter; (1.) La crainte de l'homme en dissuade beaucoup d'habiter la ville sainte. (2.) Les fins égoïstes et les avantages privés sont généralement des incitations plus puissantes que la gloire de Dieu et les intérêts de son église et de son peuple. Pour remédier à ce mal, nous avons pris les mesures pour le reconstituer en habitants.

1. Les chefs du peuple, avec leurs familles et leurs serviteurs, s'y fixèrent, comme le devoir de leur fonction l'exigeait, et comme un encouragement pour les autres à suivre leur exemple. Noter; (1.) Ceux que Dieu distingue avec honneur doivent se distinguer par le zèle pour sa cause. (2.) Un grand et bon exemple est très répandu.

2. Beaucoup se sont offerts volontairement et ont reçu les louanges méritées de leurs frères, qui ne pouvaient que louer cette généreuse abnégation qu'ils ne se souciaient pas d'imiter. Noter; (1.) Beaucoup d'autres loueront ce qui est excellent plutôt que de le copier. (2.) Ceux qui, pour la gloire de Dieu, renoncent à leur propre avantage, ne perdront jamais leur récompense.

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