Pourquoi mon visage ne serait-il pas triste, etc. — Il y a une piété due à sa propre patrie, qui ne peut s'éteindre par le plaisir ou l'abondance d'un autre. Ce n'est pas une faiblesse d'être profondément affecté des malheurs ou de la mort de nos amis et parents les plus proches, à quelque distance que nous soyons d'eux ; et aucune prospérité dans un autre pays ne peut empêcher ou excuser un homme d'être affligé d'une calamité qui frappe la sienne. Néhémie n'était pas dans une situation médiocre lorsqu'il était échanson d'Artaxerxès ; et nous pouvons très raisonnablement croire, par la grâce et la générosité que le roi lui montra, qu'il aurait pu avoir une grande préférence dans cet empire florissant, s'il l'avait demandé ; pourtant, lorsque ce grand roi discerna qu'il y avait de la tristesse dans son visage, et en demanda la raison, il ne fit aucune autre excuse que celle-ci :le lieu des sépulcres de mes pères est dévasté ; et lorsque le roi l'invita si gracieusement à demander quelque faveur digne de sa générosité royale, il ne demanda rien d'autre que : Envoyez-moi en Juda, dans la ville des sépulcres de mes pères, que Je peux le construire. Un esprit généreux ne peut penser qu'à soulager son pays, alors qu'il est dans une misère et une calamité générales.

Noter; (1.) Lorsque nous prenons en main l'œuvre de Dieu, nous ne pouvons qu'être profondément préoccupés par le succès. (2.) Les afflictions de l'église et du peuple de Dieu font couler la larme sympathique de chaque ami de Sion. (3.) Dans notre passage à travers cette vallée mortelle, le meilleur des hommes doit s'attendre à rencontrer des épreuves. (4.) Il y a un roi qui note nos peines, et ne nous laissera pas pleurer longtemps.

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