Comme vous faites l'offrande de l'aire de battage — La quantité précise de cette offrande n'est pas précisée, pas plus que celle des prémices ; mais saint Jérôme dit qu'à cause de l'avarice des prêtres, qui avaient coutume d'exiger sur le peuple, elle se borna à une soixantième partie, ou à la sixième partie d'un épha d'homer ; c'est-à-dire une soixantième partie, un épha étant la dixième partie d'un homère : et puisqu'il est ici exigé qu'ils fassent dans cette offrande du premier de leur pâte, comme dans l'offrande de leurs prémices, cela semble intimer que la même quantité devait être offerte dans les deux.

RÉFLEXIONS.— Dieu les avait épargnés à la demande de Moïse, et dans l'ouverture du chapitre indique son dessein fixe de les amener dans le pays de Canaan, que même toutes leurs rébellions n'empêcheront pas. Il prescrit ici les offrandes à faire ci-après à son autel, comme les sacrifices avaient été enjoints auparavant.

1. Des offrandes de viande et des offrandes de boissons doivent accompagner chaque sacrifice. Comme la provision du prêtre devait sortir de l'autel, ils avaient ainsi une table richement garnie. Noter; Ceux qui servent devant le Seigneur méritent un entretien suffisant.

2. Dans les choses de Dieu, il ne devait y avoir aucune différence entre un Israélite et un étranger ; par la présente, ils ont été invités à communier avec l'autel de Dieu, et une indication donnée, que pas la semence des reins d'Abraham, autant que les enfants de sa foi, ont été acceptés de Dieu. En Jésus-Christ, il n'y a aucune différence de nation, de sexe ou de personne ; aucun de ceux qui viendront à lui ne sera chassé en aucune manière : tout mur de séparation est maintenant renversé, et quiconque le voudra, qu'il vienne prendre librement de l'eau de la vie.


3. Bien qu'ils fussent maintenant nourris de manne, Dieu avait l'intention de leur donner par et par le blé de Canaan ; et il leur est commandé d'offrir, dès le premier blé qui a été battu et moulu, une portion de pâte, en reconnaissance du droit de Dieu dans tout ce qu'ils ont apprécié ; et cela a été approprié pour l'usage de la famille du prêtre. Notre pain quotidien est un don de Dieu, et nous pouvons nous attendre à ce que, lorsque nous en partageons une portion aux affamés, sa bénédiction soit sur le reste.

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