Qui peut compter la poussière de Jacob ? &c.— Dieu promit à Abraham, premièrement, que sa postérité hériterait du pays de Canaan; et deuxièmement, qu'ils soient aussi nombreux que la poussière de la terre, Genèse 13:15 . Balaam confirme cette double promesse : la première partie dans le verset précédent, la seconde dans celui-ci ; où il parle de la multiplication prodigieuse du peuple. Ces paroles peuvent concerner l'état actuel des Israélites ; mais ils respectent principalement l'avenir.

Les LXX expriment bien le sens de ce lieu dans leur traduction : Qui peut compter la semence de Jacob ? Le nombre de la quatrième partie d'Israël se réfère à la division d'Israël en quatre camps ; de sorte que le sens est : — Combien vaste doit être le nombre de ce peuple, quand l'un de ses camps est si nombreux qu'il est presque dépassé ! Ce que nous rendons, et le nombre de la quatrième partie, Houbigant le rend et peut compter la multitude.

Que ma fin dernière soit comme la sienne Ces mots peuvent être rendus, que ma postérité soit comme la sienne ; et donc les LXX l'ont. La Guemara de ce lieu recommande fortement l'interprétation ci-dessus : « Puissé-je mourir ni d'une mort violente ni immature, qui a été particulièrement promise aux Israélites qui ont observé la loi. L'évêque Sherlock comprend également les mots dans ce sens, comme se référant à la postérité temporelle. Mais Houbigant est d'avis que les mots ont un sens beaucoup plus élevé. Il suppose le justepour signifier, non pas les Israélites contumaces, mais ceux que ce peuple a devinés ; et que la parabole de Balaam est du même genre avec les paraboles de notre Sauveur. Balaam souhaite, dit-il, survivre ainsi à son sort, comme le feront ceux qui mourront de la mort du juste ; signifiant, par là, l'immortalité future des justes, une immortalité à désirer par tous les mortels.

C'est une bonne remarque qu'un commentateur fait sur le texte, que toute l'humanité a un désir après le bonheur et la récompense de la vertu ; mais peu ont la résolution de résister aux tentations du vice et de maintenir leur intégrité contre les séductions des honneurs mondains, des richesses ou des plaisirs sensuels. « De même, dit Épictète, beaucoup seraient vainqueurs aux Jeux Olympiques, beaucoup de philosophes comme Socrate, bien qu'ils n'aient aucune envie de se soumettre aux étapes précédentes et nécessaires. Celui qui gagnerait la couronne doit lutter.

"Oh laisse-moi mourir de sa mort!" crie toute la nature. « Alors vive sa vie », — toute la nature y vacille. JEUNE, Nuit V.

RÉFLEXIONS.— Pour engager Dieu à ses côtés, Balaam prépare ses sacrifices ; et Balak, à son commandement, offre. Sur ce, 1. Il se retire dans l'attente de rencontrer Dieu ; et bien que le sacrifice des méchants soit une abomination au Seigneur, cependant, pour sa propre gloire, il lui donnera sa réponse. Balaam, à l'apparition de Dieu, se vante de l'accusation qu'il avait eue dans les sacrifices, et semble s'attendre à une réponse conforme à ses souhaits ; mais Dieu confondit ses désirs et fit de lui le prophète involontaire de la gloire d'Israël et de la confusion de Moab. Noter;(1.) Ceux qui pensent rendre Dieu débiteur par leurs services, seront profondément déçus ; la malédiction de l'orgueil sur les services des justes sera plus lourde que la malédiction du péché sur les négligents. (2.) Dieu rencontrera ceux qui s'attendent à lui dans ses voies avec une réponse de paix, et mettra dans leur bouche une parole de bénédiction et de réconfort. 2. Son retour à Balak, qui a soutenu son sacrifice. Il ne se lassait pas d'attendre dans une si mauvaise cause ; et ne devons-nous pas, bien plus, toujours prier et ne jamais nous évanouir ? Balak est maintenant grand avec les attentes, mais quelle confusion avec le message de Balaam ! Sa parabole, ou parole prophétique, confirme la béatitude d'Israël.

Noter; Balaam est frappé par leur apparence et éclate d'admiration pour leur bonheur. C'est un peuple, avoué, séparé de Dieu, sous la direction divine, et distingué, par son honorable particularité, de toutes les nations qui l'entourent. Dieu est un peuple particulier, distingué par une sainte séparation du monde, dans toutes ses voies, et conçu pour habiter avec lui dans sa terre céleste de félicité et de gloire. Il exprime son étonnement devant leur multitude, innombrable comme la poussière de la plaine où ils sont apparus ; oui, la quatrième partie d'entre eux, un escadron seulement de leurs hôtes, paraît innombrable : ainsi les promesses faites à Abraham furent-elles remarquablement accomplies, même par la confession de leurs ennemis. Noter;Lorsque tout l'Israël spirituel de Dieu sera rassemblé au dernier grand jour, ils seront une armée plus glorieuse, que personne ne peut compter. Il aimerait bien avoir son sort dans la mort avec le juste Israël, et il ne souhaite pas une plus grande part que que sa fin dernière soit comme la leur.

Vaine envie ! réussi sans effort, et mourant en tombant de sa langue. Noter; (1.) La mort des justes est désirable, pas terrible : à leur absence du corps, ils seront admis en présence de leur Seigneur. (2.) Beaucoup souhaitent leur fin qui n'aiment pas leur chemin; mais ceux-ci sont inséparables. Nous devons être leurs compagnons dans nos vies, si dans nos morts nous ne serions pas divisés. Très irrité de la déception inattendue, le roi de Moab, avec rage, reproche au prophète ; tandis que Balaam insiste, pour sa défense, sur la nécessité sous laquelle il a agi, et possède le pouvoir dominant du Dieu Tout-Puissant. Noter; (1.) Dieu fera savoir aux hommes que les cieux règnent. (2.) Les rois se déchaînent en vain contre le Seigneur et contre son oint.

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