Commentaire de Coke sur la Sainte Bible
Nombres 24:25
Et Balaam — rentré à sa place — c'est-à-dire disent les uns, il partit pour la Mésopotamie, après avoir donné au prince ce conseil détestable dont nous verrons l'issue au chapitre suivant ; mais étant détenu dans le pays de Madian, il périt, comme nous le lisons au chapitre 31. D'autres pensent qu'il revint de Mésopotamie à Madian ; mais rien n'est plus incertain que cette enquête. Il sera plus important de considérer, avant de quitter le sujet, d'abord comment Moïse a obtenu ce remarquable morceau d'histoire ; et, deuxièmement, pourquoi Dieu a choisi d'employer un homme si méchant 1:1. Comment Moïse a-t-il eu connaissance de ces transactions ? "Je réponds," dit le Dr Jortin, "que comme il n'y a pas une telle indication donnée, donc il n'y a aucune raison d'imaginer, qu'il avait sa connaissance par révélation : il l'avait alors par information, qu'il pourrait facilement obtenir concernant un Balaam lui-même a dû raconter aux Moabites ce qui leur est arrivé pendant son voyage, et quand l'esprit de l'Éternel était sur lui, et qu'il a livré ses prophéties concernant le peuple d'Israël et d'autres nations, les Moabites qui se tenaient à côté ont pris ses discours, ou lui-même pourrait ensuite les mettre par écrit, et ainsi ils sont tombés entre les mains de Moïse. » La thèse de Jortin. 5: Mais, bien que cela explique très bien la question; pourquoi ne concevons-nous pas aussi, que la même puissance,
Pourquoi Dieu a-t-il employé un homme d'un caractère si infâme ? — Très probablement, parce qu'un meilleur n'aurait pas répondu au but proposé ; et le fait de bénir Israël, au lieu de le maudire, aurait pu être considéré comme l'effet de son zèle pour cette nation favorite de la providence, et de sa haine pour ces notions et rites idolâtres des Moabites et des Madianites. Alors qu'une personne de l'ambition et de l'avarice illimitées de Balaam, et aussi accro aux sorcelleries et aux enchantements régnant de cette époque, étant forcée, contre son inclination et son intérêt, de bénir ceux que Balak l'aurait soudoyé pour qu'il maudisse, ne pouvait mais convainquez-les, ainsi que tout le reste de sa conduite à cette occasion, qu'il y était poussé par un pouvoir supérieur, ou plutôt irrésistible ; comme, d'autre part,
Voir les Essais de Psalmanazar. Il semble moins étrange que Dieu emploie un homme tel que Balaam, que Balak se fie si peu à ses propres dieux chez lui, qu'il envoie jusqu'en Mésopotamie chercher un prophète. La réputation de Balaam devait certainement être très élevée, ou il devait y avoir une raison très particulière à cette méthode peu commune de procéder. Peut-être s'imaginaient-ils que les dieux de leur propre pays n'étaient pas capables de les défendre contre le Dieu d'Israël, ayant vu si récemment ce que les Israélites avaient fait aux Amorites leurs voisins ; ou bien ils pourraient s'imaginer que Balaam s'intéressait à toutes sortes de dieux et les engager tous à venir à leur secours. Ou plutôt, j'incline à penser, dit le Dr Waterland, qu'ils savaient que Balaam était un prophète du même Dieu que les Israélites adoraient, et que, par conséquent, par ses moyens,
Nos notes sur ces chapitres ont été si étendues, que nous ne pouvons pas joindre, comme nous l'avons proposé, des réflexions pratiques. Le lecteur en trouvera beaucoup dans Bp. Sermons de Butler ou du Dr Waterland sur le sujet, ou dans Diss du Dr Jortin. 5 : auquel nous nous référons ; concluant avec M. Saurin : « Heureux l'homme dont l'esprit est éclairé par Dieu ! mais plus heureux l'homme dont Dieu purifie le cœur, et qu'il inspire des sentiments de piété ; sans lesquels la connaissance la plus sublime ne fera qu'aggraver les misères de ceux qui ont été si éclairés." Incline mon cœur, ô Seigneur ! à tes témoignages, et non à la convoitise.