Et passé au milieu de la mer. Nous ne pouvons que recommander à nos lecteurs ce que M. Vignoles a écrit sur l'événement ; il a donné au sentiment de M. Le Clerc toute l'évidence dont il est capable, et à la grandeur du miracle toute la lumière qu'on peut désirer. Voir son Chronol. à M. 1 : p. 643, etc.

Dans le désert d'Etham Etham était la deuxième station ; dont la géographie, dit le docteur Shaw, n'est pas beaucoup mieux circonscrite que celle du premier. S'il appartenait au désert du même nom, qui s'étendait autour du golfe héroopolitique, et fit ensuite le sarrasin de l'ancienne géographie ; alors le bord de celui-ci (Nombres 33:6 .) peut être bien pris pour la partie la plus avancée de celui-ci vers l'Egypte, et par conséquent être contigu à telle ou telle portion des montagnes de la basse Thébaïs, ou de Mocatte ou Mocattem, comme on les appelle, près de Kairo.

L'endroit particulier de celui-ci peut probablement également être déterminé, par ce qui est enregistré plus tard des Israélites, Exode 14:2 qu'après leur retrait de la lisière de ce désert, ils reçoivent immédiatement l'ordre de se tourner [vers le sud-est] du cours, comme on peut l'imaginer, de leurs anciennes marches, qui était jusqu'alors en direction de l'est, et pour camper avant

Pi-hahiroth.Comme Pi-hahiroth doit donc se trouver à la droite du désert d'Etham, à l'intérieur ou de l'autre côté de ces montagnes ; ainsi la seconde station, ou la portion particulière de ce désert d'Etham, peut être fixée à environ cinquante milles de Kairo. Voyages, p. 308. M. de Monconys, dans ses Voyages, parlant de ce pays, dit : « Au bout de ces montagnes (les mêmes que celles décrites par le Dr Shaw) se trouve une très vaste étendue de pays, qui s'étend jusqu'à la mer Rouge ; dont la vue est prodigieusement belle à trois cents pas dans les montagnes ; d'où vous commencez à la discerner, et à voir cette admirable perspective naturelle. Nous avons voyagé dans cette plaine de deux heures de l'après-midi à huit heures du soir ; et un jour ou deux après nous avons encore marché une heure dans la plaine qui serpente entre les hautes montagnes jusqu'à la mer,

Paris, 1695. Il est évident, dit M. Vignoles, d'après ce que cet auteur a observé, que la ville d'Etham n'était qu'à peu de distance de la mer Rouge, et dans ce large champ dont il parle ici. L'historien sacré remarque qu'Etham était au bord du désert, parce que là, en effet, le désert d'Egypte, dont il s'agit maintenant, et qui commence tout près de Kairo, se termine, comme en témoignent M. Monconys et d'autres voyageurs ; le désert, qui s'étend au-delà de la mer Rouge, fait partie de l'Arabie. C'est donc sur cette lisière du désert d'Égypte que les Israélites campèrent le deuxième jour de leur marche. Voir le Chronologue de Vignoles. lib. iii. c. 1. sect. 9.

Continue après la publicité
Continue après la publicité