Ne concernant pas sa vie,— Risquer sa vie— Παραβουλευσαμενος, exposer sa vie au plus grand danger; comme eux, qui s'occupaient des personnes infectées par la peste, et qu'on appelait parabolani, ou parabolarii ; ou comme eux, qui combattaient avec des bêtes sauvages. La clause suivante peut être rendue, afin qu'il puisse compléter [ou remplir ] le reste [ou résidu ] de votre bienfaisance envers moi ; c'est-à-dire me fournir vos autres contributions.

Voir 1 Thesaloniciens 2:16 . Colossiens 1:24 . 2 Corinthiens 9:12 : 2 Corinthiens 9:12 . L'Apôtre les considère comme disposés à lui rendre tous les services qu'ils pouvaient en personne ; mais n'ayant pas l'occasion de le faire eux-mêmes, Epaphrodite était à cet égard leur mandataire et leur représentant.

Inférences.—Nous connaissons la grâce du Seigneur Jésus-Christ. Peu de chrétiens, ainsi appelés, ne connaissent pas les phrases remarquables dans lesquelles il est exprimé ici : mais combien peu, comparativement, s'y arrêtent sérieusement et s'efforcent d'affecter leur cœur avec son sens important ! Et pourtant, combien engageant pour tout cela l'exemple incomparable du Christ ! Bien qu'il fût réellement Dieu, possédait la nature et les perfections divines à égalité avec le Père, et avait ainsi un droit légitime à tous les honneurs de la Divinité ; pourtant, dans son amour et sa pitié infinis, il s'abaissa si bas qu'il supposa la nature humaine en union personnelle avec lui-même ; et dans cette nature, au lieu de briller de tous les lustres de la Divinité, il les cachait ordinairement, et, pour ainsi dire, s'en dépouillait ; et, apparaissant dans l'état moyen d'un serviteur,traverser.

—Souvent contemplons cet objet étonnant : souvent représentons à nos admirateurs, à nos cœurs qui se dissolvent, l'Homme Christ Jésus, étendu là, et versant son âme dans l'agonie et le sang. Comme souvent, souvenons-nous de son haut originel, de ses gloires divines, dans le sein éternel du Père. Pensons avec plaisir qu'ayant anobli notre basse nature par une union si intime avec sa Divinité, Dieu le Père a exalté son humanité, et lui a donné en sa qualité de Médiateur un nom au-dessus de tout nom, humain ou angélique, en le visible, ou dans toutes les différentes régions du monde invisible.

Que nos genoux fléchissent avec joie devant un si aimable Souverain, et regardons avec plaisir le jour qui approche, où chaque genou reconnaîtra son autorité, et où chaque langue le confessera Seigneur à la gloire de Dieu le Père.

En attendant, n'oublions jamais les fins pour lesquelles l'Apôtre a appelé ici nos méditations sur ces vérités merveilleuses et instructives. C'est pour nous inculquer (O puissions-nous l'inculquer toujours à nous-mêmes) que le même esprit soit toujours en nous qui était aussi en lui : que, s'il y a quelque consolation dans un tel Sauveur, quelque réconfort dans un tel amour qu'il enseigne, tout entrailles de tendresse dans la nature humaine, toute communion attachante dans l'unique Esprit que nous tirons de lui, nous pouvons, avec un cœur et des mains unis, mener à bien l'unique grande entreprise de ses serviteurs, œuvrant à notre salut avec crainte et tremblement ; évitant tout ce qui peut attrister et blesser les autres, tout ce qui peut discréditer notre sainte profession.

Et si nous sommes maintenant faits par lui les enfants de Dieu, puissions-nous briller d'une flamme vive et constante, comme des lumières dans le monde ; et étends, pour le bien de tous autour de nous, la parole de vie ; comme l'évangile qui rachète les fidèles de la seconde mort et les élève à la vie éternelle, peut à juste titre être appelé. Puissions-nous répandre son éclat dans un cercle aussi large que possible, et avec lui ce bonheur que seule une croyance cordiale en lui et sa soumission peuvent apporter au cœur humain.

Apprenons donc, de ces sages et pieuses exhortations de l'Apôtre, à la fois notre devoir et notre dépendance : notre devoir, d'opérer notre propre salut ; notre dépendance de la grâce de celui qui opère en nous, le vouloir et le faire, de son bon plaisir. Et donc cherchons tellement la grâce divine, et reposons-nous sur elle, que d'exercer avec vigueur et résolution les facultés qui doivent coopérer avec elle ; et efforçons-nous d'exercer les facultés que Dieu nous a données, de nous confier à la grâce divine, et de nous reposer continuellement sur elle ; sans quoi nous ne ferons ni ne ferons rien qui soit agréable à Dieu, ou disponible pour notre propre salut : car, en ce sens, le salut vient du Seigneur, et par sa bénédiction, qui est sur son peuple. ( Psaume 3:8.)

Encore. A quelles hauteurs sublimes de piété et de vertu l'espérance de l'Évangile élève-t-elle l'esprit de l'homme mortel ! Voici ce saint apôtre, non seulement se présentant comme une victime résolue à l'autel de Dieu, mais parlant de ce coup par lequel son sang devait être versé, comme une occasion de joie, et appelant à la félicitation de ses amis à ce sujet ! Le voici se résigner avec plaisir à la société de ceux qui lui étaient les plus chers et les plus utiles, à une époque où il semblait surtout avoir besoin de leur secours ; même celui d'un ami, qui se soucierait le plus naturellement de leur domaine, quand il n'en connaissait aucun qui partageait les mêmes idées ! Et ô que ce soit le caractère de tous les ministres du Christ, naturellement,par une seconde, une nature divine, comme une mère pour son enfant, avec une affection sincère, pour soigner l'état de ceux qui lui sont confiés, non par contrainte, mais par principe d'amour, qui rendra facile tous les travaux nécessaires. Mais hélas! combien de raisons y a-t-il de déplorer la prédominance d'une disposition contraire dans tous les rangs des hommes, l'ordre sacré lui-même n'étant pas excepté !

Quelle ingratitude cela soutient-il, oui, quelle stupide insensibilité, que tout, que tout, nous soit plus cher que l'intérêt de ce Sauveur qui nous a achetés à lui avec son sang ! Heureux eux, qui se distinguent par leur fidélité et leur zèle, dans un temps d'apostasie régnante ! Comme l'apôtre donne ici une belle description de la piété et de l'humilité du jeune Timothée, tout en servant avec lui en tant que fils d'un père dans l'Évangile.

Que les ministres jeunes et âgés se comportent donc les uns envers les autres, en pères et en fils ; les jeunes rendant à l'aîné des respects si révérencieux, les vieillards accordant aux plus jeunes un patronage si aimable et tendre, et manifestant un souci soucieux de les préparer à remplir leur place dans l'église avec un avantage croissant.
Une instruction évidente découle de ce qui est dit ici du bon Epaphrodite, dont l'affection pour ses amis chrétiens était si ardente, et dont le zèle pour l'œuvre du Christ avait même mis sa vie en danger.

Il y a une grande raison de les tenir en haute estime, partout où ils se trouvent, de sympathiser tendrement avec eux, de prier instamment Dieu pour eux, si à un moment quelconque des maladies menacent leur vie utile ; et de reconnaître la miséricorde de Dieu, non seulement envers eux, mais envers nous, lorsqu'il lui plaira de les relever et de les restaurer à la capacité de servir dans son église. Et revenons dans nos mémoires aux jours et aux semaines de maladie dangereuse que chacun d'entre nous a connus, et humilions-nous devant Dieu, que nous n'avons pas mieux améliorés pour sa gloire, et pour le bien de son église, sa miséricorde envers nous, en nous faisant monter des portes du tombeau.

RÉFLEXIONS.— 1er. Par chaque argument attachant, l'Apôtre exhorte ses frères philippins :

1. Aimer l'unité et l'humilité. S'il y a quelque consolation en Christ (παρακλησις); si mon exhortation a du poids et que vous éprouvez de la joie dans le Rédempteur ; s'il y a quelque réconfort d'amour, du sens de l'amour de Dieu répandu dans vos cœurs ; s'il y a quelque communion de l'Esprit, dans l'union mutuelle et la complaisance les uns envers les autres, ou, par le Saint-Esprit, avec Dieu le Père et avec son Fils Jésus-Christ ; s'il y a des entrailles et des miséricordes,dans le Sauveur miséricordieux envers vous; ou si vous avez déjà ressenti les mêmes tendres compassions les uns envers les autres ; s'il est plus désirable d'abonder en toutes ces choses, et que vous en connaissiez déjà la valeur et l'excellence, comblez ma joie ; et continuez à me donner cette plus haute satisfaction en vous, que vous soyez animés comme par une seule âme; laisser le même amour les uns envers les autres que les membres d'un même corps ; étant d'un même accord, unanimes dans le désir et le dessein de promouvoir la gloire du Rédempteur et le salut des âmes des hommes ; et d'un seul esprit, tenant les mêmes principes et sentiments selon la pureté de l'Évangile.

Que rien ne se fasse par la lutte ou la vaine gloire ; n'affecte aucune prééminence, ne conteste pas pour des applaudissements, ni ne parle ou n'agit dans un esprit litigieux ; mais dans l'humilité d'esprit, grand ornement du caractère chrétien, que chacun s'estime mieux qu'eux-mêmes ; entretenant des pensées humbles de leurs propres réalisations, conscients de leurs nombreuses infirmités, et entretenant la meilleure opinion de leurs frères.

Ne regardez pas chacun dans ses propres affaires, pour s'admirer ou poursuivre ses propres fins égoïstes, son aisance, son honneur ou son avantage mondain ; mais tout homme aussi sur les choses des autres ; non pas comme des corps occupés, pour les fouiller avec censure, mais désireux de promouvoir leur vrai bien, et du point de vue de leurs excellences, d'être humbles à leurs propres yeux.

2. Il renforce son exhortation par l'argument le plus puissant : l'exemple du bienheureux Jésus. Que cet esprit soit en vous, qui était aussi en Jésus-Christ, même cette humilité qui en lui était si éminemment illustrée ; qui, étant sous la forme de Dieu, possédant toutes les perfections essentielles de la nature divine, l'éclat de la gloire du Père et l'image expresse de sa personne, ne pensa pas que ce n'était pas un vol d'être égal à Dieu, et de revendiquer à juste titre une parité avec le Père dans la gloire incréée : mais, dans une condescendance et une pitié infinies envers nous, il se fit sans réputation, mettant de côté la splendeur de sa divine Majesté, et prit sur lui la forme d'un serviteur,assumer la nature humaine dans la condition la plus basse; et a été fait à la ressemblance des hommes, ayant la même âme raisonnable et la même chair humaine, à l'exception de la corruption de notre nature.

Et étant trouvé à la mode en tant qu'homme, en toutes choses rendu semblable à l'homme, à l'exception du péché, il s'est humilié devant Dieu et devant l'homme, par une vie d'affliction, et est finalement devenu obéissant jusqu'à la mort, pour nous les hommes et pour notre salut, même la mort de la croix, cette mort la plus douloureuse, la plus ignominieuse et la plus maudite ; s'y soumettant, afin qu'il puisse porter nos péchés dans son propre corps sur l'arbre.

C'est pourquoi, ayant achevé l'œuvre que le Père lui avait confiée, à sa pleine satisfaction, Dieu l'a aussi élevé hautement, dans sa nature humaine, au trône de Médiation, comme récompense de ses souffrances, et lui a donné un nom qui est au-dessus de tout nom, tout pouvoir, autorité et domination lui étant donné sur toute créature ; qu'au nom de Jésus tout genou fléchisse et que les honneurs divins soient rendus au Fils incarné ; des choses dans le ciel, et des choses sur la terre, et des choses sous la terre ; par les anges et les hommes, et toute créature intelligente ; oui, même les démons doivent être contraints de posséder sa gloire ; et que toute langue confesse que Jésus-Christ est le Seigneur, le Souverain universel,à la gloire de Dieu le Père ; qui l'a ainsi élevé, en tant qu'homme, au trône de majesté en haut, aux fins de sa propre gloire.

Noter; (1.) L'exemple de notre Seigneur devrait être toujours devant nous; et cela, si quelque chose le peut, supprimera les rouages ​​de l'orgueil. (2.) L'amour d'un Jésus crucifié devrait réchauffer nos cœurs et les unir dans une union plus étroite les uns aux autres.

2° L'Apôtre procède dans ses exhortations :
1. À la diligence chrétienne. C'est pourquoi, mes bien-aimés, comme vous avez toujours obéi, non seulement comme en ma présence, mais maintenant beaucoup plus en mon absence, et c'est pourquoi j'ai une forte espérance à votre égard, travaillez à votre propre salut avec crainte et tremblement, en mettant toute la diligence à affermis votre vocation et votre élection, en utilisant tous les moyens désignés, jaloux de vos cœurs trompeurs, et vigilant contre tout ce qui pourrait offenser le Père des miséricordes, dont vous avez goûté l'amour ; car c'est Dieu qui opère en vous le vouloir et le faire selon son bon plaisir ; c'est sa grâce, c'est son Esprit, c'est sa puissance divine, qui opère tout ce qui est bon dans l'âme pénitente et croyante.

2. A une conversation exemplaire, de nature à confondre leurs ennemis et à le consoler, leur fidèle serviteur, de toutes ses souffrances. Faites toutes choses sans murmures ni disputes, satisfaits de toute dispense providentielle, et évitant soigneusement toute occasion de querelle entre vous ; afin que vous soyez irréprochables et innocents, fils de Dieu, sans reproche, et que vous vous conduisiez d'une manière si irréprochable, que vos accusateurs les plus malveillants n'aient rien à dire de mal de vous à juste titre : car vous habitez au milieu d'une nation tordue et perverse ; les yeux perçants de vos ennemis sont ouverts, et ils attendent votre arrêt ; ils saisiraient volontiers tout ce qui pourrait les soutenir dans leurs iniquités : parmi lesquels vous brillez comme des lumières dans le monde ;vos brillants exemples, comme des soleils dans vos différentes sphères, dardant une lumière importune sur les ouvriers de la méchanceté, et brillant à la gloire de Dieu ; tenant la parole de vie, même l'évangile béni, à la fois dans vos lèvres et dans votre conduite, la tenant fermement en toute fidélité, la soutenant avec tout zèle et hardiesse, si, sous Dieu, il peut être béni d'illuminer les ténèbres de ceux qui vous entourent, et amenez-les à la lumière de la vie ; ou, du moins, de les laisser inexcusables dans leur impénitence.

Et ce sera pour moi une satisfaction singulière, quand je verrai que je n'ai pas couru en vain, ni travaillé en vain, mais voyez en vous de si bienheureux effets de mon ministère, et que tous mes conflits sont couronnés de succès. Oui, et si je suis offert au sacrifice et au service de votre foi, et que je dois maintenant être appelé comme une victime à saigner en confirmation de l'évangile que je prêche, loin d'être intimidé par la perspective, je me réjouis et me réjouis avec vous tous, vous félicitant, et heureux en moi, que je sois compté digne de la couronne du martyre, et capable de laisser derrière moi un témoignage si puissant, pour l'affermissement de votre foi.

Pour la même cause aussi, vous vous réjouissez et vous réjouissez avec moi ; et, loin d'être affligé ou découragé, j'exulte de pouvoir être ainsi fidèle jusqu'à la mort. Noter; (1.) Chaque chrétien est une ville située sur une colline ; il a besoin d'une circonspection particulière ; une faute dans sa conduite sera exagérée en faute de première grandeur. (2.) Nous devons soutenir le monde, dans notre profession et nos exemples, la parole de vie; non pas en proclamant ostensiblement notre propre bonté, mais, pour la gloire de Dieu, ou le profit des âmes des hommes, en montrant notre lumière devant les hommes. (3.) Rien ne peut plus raviver le cœur d'un ministre, ou le rendre si joyeusement content de souffrir pour la cause, même jusqu'à la mort, que de voir ses travaux couronnés de succès et son ministère béni.

Troisièmement, puisqu'il ne pouvait plus les visiter lui-même, il promet de leur envoyer deux de ses amis les plus chers pour suppléer à son absence, et parle d'eux dans les termes les plus élogieux et les plus élogieux.
1. Il mentionne Timothée. Bien qu'il ait parlé de sa volonté de mourir, il les informe, pour leur confort, qu'il n'appréhende aucun danger immédiat. Mais j'espère, dit-il, dans le Seigneur Jésus, que je serai délivré ; et que, si nécessaire que sa compagnie m'est maintenant, je pourrai bientôt vous envoyer Timothée, afin d'être aussi d'un bon réconfort, quand je connaîtrai votre état, et entendrai parler de votre prospérité.

Car je n'ai aucun homme aux vues similaires, si parfaitement uni en sentiment avec moi, et si attaché à vous en affection ; qui se souciera donc naturellement de votre état et, avec une considération sincère, désirera faire avancer le bien de vos âmes. Car tous ici, trop généralement du moins, cherchent les leurs, désireux de facilité et d'avantages terrestres ; pas d'un seul œil, comme le fait Timothée, poursuivant les choses qui sont à Jésus-Christ, pour sa gloire et l'édification de son peuple.

Mais vous en connaissez la preuve, par l'expérience passée, avec quel zèle et quelle fidélité il travailla parmi vous ; et que, comme fils du père, il a servi avec moi dans l'évangile, prêt à courir tous les risques, à partager mes fatigues et mes souffrances, et à m'obéir en tout devoir et affection comme un enfant. J'espère donc le trouver tout à l'heure, dès que je verrai comment cela se passera avec moi, après avoir comparu, comme je m'attends à le faire bientôt, au tribunal de César : mais j'ai confiance dans le Seigneur, que moi aussi je viendrai bientôt, quand j'aurai recouvré ma liberté.

Noter; (1.) Ceux qui entrent dans le ministère avec des vues égoïstes, cherchant leurs propres choses, non celles de Jésus-Christ, porteront leur fardeau, quand le grand Berger et Evêque des âmes apparaîtra. (2.) Un pasteur fidèle ressent la même tendre préoccupation pour les enfants qu'il a engendrés dans l'évangile, comme s'ils étaient la progéniture de son propre corps.

2. Il leur recommande Epaphrodite, qui leur a apporté cette épître. Pourtant j'ai cru nécessaire, ne pouvant venir moi-même, ou épargner Timothée juste à ce moment critique, de vous envoyer Epaphrodite, mon frère et compagnon de travail, et compagnon d'armes, qui a volontairement servi et souffert dans la même cause bénie. ; mais ton messager, et celui qui s'occupait de mes besoins; livrant vos aimables bienfaits et m'accordant toute l'assistance qui était en son pouvoir.

Car il avait envie de vous tous et souhaitait sincèrement travailler de nouveau parmi vous ; et était plein de lourdeur, parce que vous aviez entendu dire qu'il avait été malade; sachant à quel point la triste nouvelle vous affecterait. Car, en effet, il était malade jusqu'à la mort; sa maladie, à la vue humaine, mortelle et désespérée : mais Dieu eut pitié de lui, et le ramena des portes de la tombe ; et pas seulement sur lui, mais sur moi aussi, de peur que je n'eusse peine sur peine, l' angoisse de sa perte s'ajoutant à mes autres charges.

Je l'ai donc envoyé avec plus de soin et plus de hâte, afin que, lorsque vous le reverrez, vous vous réjouissiez de son rétablissement et reveniez vers vous ; et pour que je sois moins affligé de son départ, quand je saurais quel plaisir et quel avantage sa compagnie vous sera. Recevez-le donc dans le Seigneur, en toute joie, avec une cordiale considération, et comme l'ambassadeur du Rédempteur ; et avoir une telle réputation, les respectant hautement pour leur fidélité et leur zèle ; parce que pour l'œuvre de Christ, il était sur le point de mourir, ayant contracté sa maladie à cause des fatigues qu'il a subies, non pas en ce qui concerne sa vie, mais en risquant volontiers sa santé,pour suppléer à votre manque de service envers moi, que la distance vous rendait incapable de me rendre.

Noter; (1.) Bien que nous ne devions pas négliger négligemment notre santé, cependant, lorsque la cause du Christ l'exige, un ministre fidèle montrera un noble mépris de la vie et sera prêt à s'exposer à la maladie ou à la mort. (2.) Ceux qui connaissent la valeur d'un ministre fidèle, considéreront comme une miséricorde singulière qu'il n'ait plus à travailler, et se réjouiront en lui devant Dieu.

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