Commentaire de Coke sur la Sainte Bible
Proverbes 17:19
Celui qui exalte sa porte... Parmi les autres violences des Arabes, celle de monter à cheval dans les maisons de ceux qu'ils ont l'intention de harceler, n'est pas une des moins observables ; le plutôt, comme il semble être mentionné dans les Écritures. Pour empêcher cet outrage et le mal que ces Arabes pouvaient leur faire, Thévenot nous dit que la porte de la maison où habitaient les marchands français à Rama n'avait pas trois pieds de haut ; et que toutes les portes de cette ville sont également basses, pour empêcher les Arabes d'entrer dans leurs maisons à cheval ; et il parle ensuite d'une grande porte entrant dans l'église de Bethléem, qui a été murée, et qui n'a laissé qu'un guichet de trois pieds de haut et deux de large, pour empêcher les Arabes d'entrer dans l'église avec leurs chevaux.
D'autres auteurs ont fait la même observation. Maintenant, le présent passage ne peut-il pas faire référence à ceci : Celui qui élève sa porte cherche la destruction ou la calamité ? Le prédicateur royal dit ailleurs : L' orgueil va avant la destruction, un esprit hautain avant la chute ; et encore, avant la destruction, le cœur de l'homme est hautain, et avant l'honneur est l'humilité ; des textes qui semblent contenir la même pensée en général que celle qui est devant nous. Si alors il a jugé bon d'en venir aux détails, pourquoi la hauteur de la porte est-elled'une personne hautaine évoquée, plutôt que d'autres circonstances de magnificence dans un immeuble ? plutôt que la largeur de la maison, la légèreté des pièces, le découpage des fenêtres, les plafonds de cèdre et le vermillon, qui sont tous mentionnés par Jérémie comme des pièces de grandeur ? On peut difficilement imaginer que Salomon ait mentionné la majesté de la porte d'entrée d'une maison sans signification particulière ; mais si des bandes d'Arabes avaient profité de grandes portes pour entrer dans des maisons qui se trouvaient aux confins du royaume de Salomon, ou des pays voisins que les Juifs connaissaient bien, il y a une vivacité des plus gracieuses dans l'Apophtegme. Voir Observ. p. 56.