Comme l'ivraie. Cette comparaison est fréquemment utilisée par le Psalmiste, et elle reçoit une grande illustration et l'accent, quand nous considérons que les gens de Judée avaient leurs aires de battage sur une éminence ; que la méthode de vannage de leur blé était de le jeter contre le vent avec une pelle, et qu'ils choisissaient cette situation élevée, afin que le vent pût agir avec plus de force et chasser plus facilement la paille. Les méchants semblent être ici comparés à de la paille, parce qu'au lieu de méditer continuellement et d'observer la loi de Dieu, ils sont continuellement poussés par leurs affections corrompues d'une méchanceté à une autre, et ainsi rendus incapables de supporter le jugement du grand journée. Cela semble implicite dans les mots, Par conséquent, ils ne se tiendront pas dans le jugement. Voir les voyages de Shaw et Fenwick.

Il faut considérer que, en général, les Psaumes ont été faits à une époque où Dieu gouvernait les Juifs avec une égale providence ; et, selon les promesses et les menaces de la loi, donnait de bonnes choses à ceux qui lui obéissaient, et punissait aussi sûrement les méchants, même dans ce monde. Mais chez nous, il en est autrement. Nous avons des promesses plus claires et meilleures ; et il est assez évident qu'il y a une distribution inégale des choses dans ce monde ; de sorte que nous devons attendre notre récompense jusqu'à ce que nous entrions dans la prochaine vie, quand le Fils de Dieu rendra à chacun selon son œuvre. Nous ne devons donc pas nous attendre à ce que cette promesse, et bien d'autres, dispersées dans les Psaumes, soient toujours littéralement accomplies dans ce monde ; car nous ne pouvons les appliquer à nous-mêmes, en tant que chrétiens, que comme certaines assurances, que ceux qui y ont droit sont sans aucun doute en faveur de Dieu ; et, par conséquent, si nous nous comportons de manière à les mériter, selon la promesse littérale faite aux Juifs, nous pouvons humblement espérer, soit qu'ils nous seront rendus bons ici, ou bien, ce qui est bien mieux, nous le ferons, en le monde à venir, reçoivent une récompense bien plus importante.

Il est observable que dans 2 Corinthiens 9:9 où saint Paul cite Psaume 112:9 il s'interrompt au milieu du verset; ce qui paraît d'autant plus extraordinaire qu'il ne reste que quelques mots : il s'est dispersé ; il a donné aux pauvres ; sa justice demeure à jamais : ici il s'arrête ; et la raison semble être, parce que la partie restante du verset, sa corne sera exaltée avec honneur, se rapporte plutôt à la récompense temporelle, que le Psalmiste a assuré à ses compatriotes, les Juifs, que l'homme charitable devrait avoir. et cela l'Apôtre a laissé de côté, comme une considération inappropriée pour ses disciples chrétiens; pour qui, comme leurs vues étaient tellement plus nobles, c'était un encouragement suffisant pour considérer, queleur justice doit rester pour toujours. Je le mentionne ici une fois pour toutes ; et, bien qu'il y ait de nombreux passages dans les Psaumes, où la même observation pourrait être appropriée, je présumerai qu'il n'est pas nécessaire de la répéter.

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