Qui peut comprendre ses erreurs ?—Tandis que nous louons et adorons Dieu pour ses miséricordes, il semble impossible d'oublier une grande circonstance qui les affecte à la fois eux et nous-mêmes ; Je veux dire, combien ils sont immérités : c'est un reflet qui, comme la colonne de nuée qui attendait les Israélites, jette lumière et beauté sur les miséricordes de Dieu, et ténèbres et confusion de visage sur nous-mêmes. Pouvons-nous nous empêcher de penser que, bien que Dieu nous ait ainsi protégés et protégés par une loi parfaite, par des commandements purs, notre propre faiblesse nous induit perpétuellement dans l'erreur ; notre folie ou notre méchanceté nous amenant à commettre des péchés plus nombreux que nous ne le pouvons ou, trop souvent, soucions-nous de nous en souvenir ? Le Psalmiste royal vit la justesse de cette réflexion ; et, tandis que son cœur rayonnait du sens des miséricordes illimitées de Dieu,Qui peut comprendre ses erreurs ? Cette plainte est suivie d'une fervente prière à Dieu pour le pardon et la protection : De la perspective de la puissance et de la bonté de Dieu, et de notre propre faiblesse et misère, l'âme

[par la grâce divine] se fond facilement dans la douleur et la dévotion; se lamentant sur ce qu'il ressent, et déplorant ce qu'il veut, de la main qui seule est capable de sauver et de racheter. Purifie-moi des fautes secrètes. Il appelle ses fautes secrètes, non avec le dessein d'atténuer ses crimes, ou comme s'il pensait que les actions qu'il avait maintenant en vue d'une nature si douteuse, qu'il n'était pas facile de juger si elles devaient être placées parmi les pécheurs ou les circonstances indifférentes de sa vie; et donc, si c'étaient des fautes, c'étaient des fautes secrètes, telles qu'elles lui ont été volées sans le consentement et l'approbation de son esprit ; mais secret il les appelle, quant à leur nombre.

Il s'était si souvent offensé, que sa mémoire était trop fragile pour tenir un registre exact de toutes ses erreurs. Mais bien qu'elles lui fussent secrètes, il savait pourtant bien que Dieu les avait placées à la lumière de son visage ; et par conséquent, bien qu'il ne puisse ni les dénombrer ni les confesser, il supplie qu'ils ne puissent pas être imputés à, ou se soulever en jugement contre son âme. Ce sens est bien exprimé dans notre ancienne traduction : Qui peut dire combien de fois il offense ? Oh purifie-moi de mes fautes secrètes ! l'évêque Sherlock.

Continue après la publicité
Continue après la publicité