Voici, tu désires la vérité, etc. — L'interprétation commune ici est que David fait mention de la sincérité aimante de Dieu, dans les parties intérieures, c'est -à- dire dans la pensée et l'esprit, pour aggraver sa propre culpabilité, pour la dissimulation honteuse qu'il avait eue. été coupable à l'égard d'Urie. A quoi il ajoute, dans la partie cachée tu me feras connaître la sagesse ; cette sagesse qui, par la grâce, lui aurait permis de maintenir sa sincérité, s'il en avait suivi les préceptes. Le Dr Chandler, n'approuvant pas cette interprétation, rendrait les mots : Tu désires ou approuves la vérité, ou la constance et la fermeté dans les rênes ; c'est à direchasteté et continence; la modération dans l'indulgence de tous les appétits sensuels, et le strict gouvernement régulier de toutes les inclinations et affections animales ; les rênes étant considérées par les Hébreux comme le siège des passions.

La clause suivante est littéralement, selon l'hébreu, Et par leur obstruction, tu enseignes, ou m'enseignes -tu la Sagesse 1 : e. "En étant retenu et maintenu dans des limites, puis-je apprendre à agir de manière plus sage et meilleure pour l'avenir." Au verset 14, il prie pour que Dieu le délivre de la culpabilité du sang,qu'il avait encourus par le meurtre d'Urie. Dans le verset dont nous sommes saisis, il reconnaît que son commerce adultère avec Bethsabée était contraire à cette pureté et à ce gouvernement autonome qui plaisaient et acceptaient à Dieu, et prie que, malgré toutes les tendances démesurées qu'il pourrait tirer dans sa constitution d'être conçu par une mère pécheresse ; pourtant que Dieu lui donnerait la sagesse et la grâce de les entraver et de les soumettre à une telle contrainte, qui lui permettrait de mieux s'approuver à Dieu pour le temps à venir.

Continue après la publicité
Continue après la publicité