Commentaire de Coke sur la Sainte Bible
Psaume 68:30
Réprimande la compagnie des lanciers. Ainsi nos traducteurs, quoiqu'ils aient mis en marge la bête des roseaux. La bête des roseaux est le crocodile ou le cheval de rivière, qui se trouvaient tous deux parmi les roseaux qui poussaient sur les rives du Nil : et comme c'est une description très appropriée du tyran égyptien, le sens sera, que Dieu réprimerait son pouvoir, et préserver son propre peuple d'être envahi et détruit par lui. Voir Boch. Hiéroz. lib. 3: p. 985 et les présélections de Lowth, p. 73. 8vo. Le Psalmiste ajoute, [ Réprimande ] la multitude des taureaux, c'est- à- dire selon l'explication de Mgr Patrick, leur grand nombre de capitaines,furieux comme des taureaux ; le mot original אביר abbiir, signifiant fort, robuste, et étant applicable aux hommes, taureaux, chevaux, et à tous les animaux forts et furieux : —-Avec les veaux du peuple ; c'est- à- dire selon le savant évêque, des soldats aussi insolents que de jeunes génisses ; — Jusqu'à ce que chacun se soumette avec des pièces d'argent, comme nous rendons la clause suivante ; ou "devenir tributaire de son pouvoir". J'observerais, dit le Dr.
Chandler, pour l'explication supplémentaire de cette partie du verset, que les personnes visées sont décrites au sens figuré par les objets de leur culte idolâtre. Le roi égyptien est la bête des roseaux, ou le crocodile, qui était sacré dans certaines parties de l'Egypte. La congrégation des taureaux, ce sont ses princes et ses nobles, qui adoraient le taureau, ainsi que les veaux, qui étaient tenus pour sacrés par le peuple, ou le peuple qui les adorait ; et la description de ce peuple, qui adorait ces veaux est, "Ils ont piétiné individuellement le sol"; à savoir, en marchant en procession, ou en dansant au son de leur argentsistres, qui faisaient un tintement en l'honneur de ces divinités vitulines. J'exprimerai le sens dans les mots du savant et ingénieux M. Merrick :
La bête, que de son lit de roseau, Sur la rive fière du Nil lève la tête, Réprimande indignée, ni la foule Oubliez, dont la langue égarée, La génisse, et le bœuf qui broute, L'offrande jurerait d'entendre sans connaissance ; Tandis qu'au tintement de l'argent Leurs pieds rebondissent dans une danse solennelle. Voir Apul. Métam. lib. 2: p. 371.
Mais, poursuit le Dr Chandler, le mot piétinement ne peut-il pas se rapporter à Dieu ? Réprimande les bêtes des roseaux, foulant aux pieds les pièces d'argent; ainsi appelant avec mépris leurs images ou idoles, qui ont été plaquées avec des pièces d'argent battues; se référant à ce que Dieu aurait fait aux idoles d'Egypte, Exode 12:12 .; Nombres 33:4 .
De sorte que le sens des mots est : « Réprimandez et brisez le pouvoir du crocodile égyptien, de ses princes et de ses nobles, qui rendent hommage à leurs taureaux ; et à tout son peuple, qui adorent stupidement leurs veaux et dansent en leur honneur. au tintement des instruments et des cloches : foulez aux pieds leurs idoles argentées et dispersez complètement le peuple qui aime la guerre. »