Commentaire Biblique de Adam Clarke
1 Rois 18:26
Verset 1 Rois 18:26. Du matin même jusqu'à midi ] Il semble que les prêtres de Baal aient employé toute la journée à leurs rites désespérés. Le temps est divisé en deux périodes:
1. Du matin à midi ; cela a été employé pour préparer et offrir le sacrifice, et en supplication sincère pour le feu céleste. Il n'y avait toujours pas de réponse, et à midi Elijah a commencé à se moquer d'eux et à les ridiculiser, ce qui les a motivés à recommencer. Et,
2. Ils ont continué de midi jusqu'au moment d'offrir le sacrifice du soir , dansant et vers le bas, se coupant avec des couteaux, mêlant leur propre sang à leur sacrifice, priant, suppliant et agissant de la manière la plus frénétique.
Et ils ont sauté sur l'autel ] Peut-être qu'il sera plus correct de lire avec la marge, ils ont sauté de haut en bas autel ; ils dansaient autour de lui avec des cris et des gesticulations étranges et hideuses, se balançant la tête d'avant en arrière, avec une grande variété de contorsions corporelles.
Un prêtre païen, un grand prêtre de Budhoo, vient de me montrer la manière dont ils dansent et sautent de haut en bas, et d'un côté à l'autre, se tordant le corps de toutes sortes de manières, lorsqu'ils font leurs offrandes à leurs dieux démons. ; une personne tout en battant furieusement sur un tam-tam, ou tambour, pour exciter et maintenir ces attitudes frénétiques; en même temps implorant le secours de leur dieu, souvent dans une langue telle que celle-ci: "O frère diable aimant, écoute-moi et reçois mon offrande!" Pour accomplir ces attitudes sacrificielles, ils ont des personnes qui apprennent à les pratiquer dès leur plus jeune âge, selon les instructions données dans les livres religieux; et pour rendre les articulations et le corps souples, beaucoup d'onction des pièces et une gestion mécanique sont utilisées; et ils ont des maîtres, dont le but est d'enseigner ces attitudes et ces contorsions selon les règles établies dans ces livres. Il semble donc qu'il s'agissait d'une pratique très générale de l'idolâtrie, comme d'ailleurs les autres mentionnées dans ce chapitre.