Psaume 69:12

Verset Psaume 69:12. Ceux qui siègent à la porte ] Aux portes se trouvaient les tribunaux de justice publique; il y a des plaintes déposées et des causes entendues. Nul doute que de nombreuses plaintes vexatoires furent faites contre les pauvres captifs; et de fausses accusations, par lesquelles ils ont gravement souffert; de sorte que, littéralement, ils étaient souvent «obligés de restituer ce qu'ils n'avaient pas enlevé». Voir Psaume 69:4.

Le chant des ivrognes. ] Ces pauvres gens misérables étaient exposés à toutes sortes d'indignités. Bien que la conduite soit vile, l'exultation sur un ennemi tombé est fréquente. Comme ce lot était misérable! Abandonné par les amis, méprisé par les ennemis, insulté par les inférieurs; la raillerie des libertins et le chant des ivrognes; outre le dur labeur du corps, misérablement logé et nourri; avec la couronne brûlante de tous, une profonde charge de culpabilité sur la conscience. À une telle vie, toute mort était préférable.