Commentaire biblique de l'exposant (Nicoll)
Michée 7:7-20
NOTRE MÈRE DES DOULEURS
APRÈS une accusation si sévère, une sentence si digne, la confession est naturelle, et, avec la prière pour le pardon et la louange à la miséricorde de Dieu, elle ferme convenablement tout le livre. Comme nous l'avons vu, le passage est un cento de plusieurs fragments, provenant de périodes très éloignées de l'histoire d'Israël. Une allusion historique convient le mieux à l'époque des guerres syriennes ; un autre ne peut se référer qu'au jour de la ruine de Jérusalem. En esprit et en langage, les Confessions ressemblent aux prières de l'Exil. La Doxologie a des échos de plusieurs Écritures.
Mais de ces fragments, peut-être de plusieurs siècles, s'élève clairement la seule figure essentielle : Israël, tous ses malheurs séculaires sur elle ; notre Mère des Douleurs, aux genoux de laquelle nous avons appris nos premières prières de confession et de pénitence. D'autres nations ont été nos professeurs d'art, de sagesse et de gouvernement. Mais elle est notre maîtresse dans la douleur et dans la patience, enseignant aux hommes avec quelle conscience ils doivent supporter le châtiment du Tout-Puissant, avec quelle espérance et humilité ils doivent attendre leur Dieu.
Sûrement pas moins aimable, mais seulement plus humaine, que ses joues pâles rougissent un instant de la haine de l'ennemi et de l'assurance de la vengeance. Sa passion est bientôt partie, car elle se sent plus coupable ; et, cherchant le pardon, son dernier mot est ce que l'homme doit toujours être, louange à la grâce et à la miséricorde de Dieu.
Israël parle : -
« Mais je chercherai le Seigneur, j'attendrai le Dieu de mon salut : Mon Dieu m'exaucera ! le Seigneur est une lumière pour moi."
« Je supporterai la colère de l'Éternel, car j'ai péché contre lui, jusqu'à ce qu'il prenne ma querelle et exécute mon droit. Il m'emportera vers la lumière » ;
« Je regarderai sa justice : ainsi mon ennemi verra-t-il, et la honte la couvrira, Elle qui me dit : Où est l'Éternel, ton Dieu ? "
Le prophète répond : -
« Un jour pour la construction de tes murs sera ce jour-là ! Ta frontière sera large en ce jour-là ! ; Bien que la terre soit déserte à cause de ses habitants. À cause du fruit de leurs actions.
Une prière ancienne : -
« Pasteur de ton peuple avec ton bâton, les brebis de ton héritage habitent solitairement. Puissent-elles paître en Basan et en Galaad comme autrefois ! voir et désespérer de toute leur force ; ils mettront leurs mains à leur bouche, leurs oreilles seront assourdies. Ils lécheront la poussière comme des serpents ; comme des vers de terre de leurs abris, vers l'Éternel notre Dieu ils viendront en tremblant, et dans la peur devant toi!"
Une doxologie : -
"Qui est un Dieu comme toi? Pardonne l'iniquité, et passe par la transgression, au reste de son héritage; il ne garde pas sa colère pour toujours, mais celui qui aime la miséricorde est-il; nous, Il foulera aux pieds nos iniquités - Oui, Tu jetteras chacun de nos péchés dans les profondeurs de la mer. Tu montreras fidélité à Jacob, amour réel à Abraham, Comme tu l'as juré à nos pères depuis les jours de autrefois."