Nahum 2:1-13

CHAPITRE 2

Le renversement, le pillage et la destruction de Ninive

1. La prise de Ninive annoncée et décrite ( Nahum 2:1 )

2. La complétude du jugement ( Nahum 2:11 )

Nahum 2:1 . Cette grande prophétie s'est littéralement accomplie quelque quatre-vingt-dix ans après que Nahum eut parlé. Lorsque ces paroles furent prononcées, Ninive était au zénith de sa gloire. Qui a dit à Nahum l'Elkoshite que la fière cité mondiale subirait un tel sac et serait complètement anéantie ? Qui a bougé sa plume pour donner une description aussi vivante de ce qui allait se passer ? Il n'y a qu'une seule réponse : l'Esprit de Dieu.

Comment la prophétie s'est-elle accomplie ? Cyaxare des Mèdes avait encerclé Ninive au nord. Nabopolassar de Babylone conclut une alliance avec Cyaxare contre les Assyriens, qui fut scellée par le mariage de la fille de Cyaxare, Amunia, avec le fils de Nabopolassar, c'est-à-dire Nabuchodonosor, qui apparaissait alors comme le collègue de son père, jusqu'au Seigneur l'a appelé comme l'instrument de jugement sur Jérusalem et il est devenu le chef de la monarchie babylonienne Daniel 1:11 ).

Ils ont attaqué Ninive. Le roi assyrien, fils d'Asshurbanipal, rassembla toutes ses forces dans la partie basse de l'immense cité. À trois reprises, les forces assyriennes sortirent de la ville et infligeèrent de sévères punitions aux armées assiégeantes, et Nabopolassar eut de grandes difficultés à empêcher les forces médianes de fuir. Les Assyriens après ces succès se sont abandonnés à de grandes beuveries, comme indiqué dans Nahum 1:10 0.

Mais durant cette nuit, ils furent attaqués par les assiégeants et refoulés derrière les murs. Alors les troupes qui étaient sous le commandement du beau-frère du roi assyrien furent mises en déroute et poussées dans le Tigre. La partie principale de Ninive était toujours en sécurité. La troisième année du siège, le fleuve qui entourait la ville devint son ennemi. De grandes pluies étaient tombées et soudain il y eut une énorme inondation qui fit tomber les murs qui entouraient la ville.

Cela a été prédit par Nahum dans ce chapitre au sixième verset. Le roi désespérait de lui sauver la vie. Il avait envoyé sa famille vers le nord, et quand tout espoir fut perdu, il s'enferma avec tous ses trésors dans la citadelle royale et se consuma avec eux. Alors les vainqueurs entrèrent dans la ville, et, après s'être assuré un immense butin, qui fut emporté à Babylone et à Ecbatane, les Babyloniens mirent le feu à la ville pillée et la détruisirent complètement par le feu.

Le prophète au début de ce chapitre s'adresse à Ninive ; il la presse de se préparer à se défendre, car celui qui se brise en morceaux a comparu devant ses murs. C'était le Seigneur qui avait utilisé les Assyriens pour porter le jugement sur Israël et sur Jacob, mais maintenant le temps était venu pour la restauration de leur ancienne excellence. La version autorisée donne le mauvais sens, et le deuxième verset est correctement rendu : « Car l'Éternel ramène l'excellence de Jacob, comme l'excellence d'Israël ; car les videurs les ont vidés et ont abîmé leurs sarments. Puis l'armée assiégeante est décrite. Ici, nous lisons leurs bras étincelants, leurs chariots de course rapides, qui s'élancent comme l'éclair.

Nous avons même entendu des enseignants de la Bible réputés déclarer que Nahum avait prédit les voitures roulant dans nos rues. Ces applications fantaisistes, farfelues et arbitraires de la Parole de Dieu font un immense mal. Nahum n'anticipe pas l'automobile, mais donne une image des assiégeants de Ninive avec leurs chars, tirés par des chevaux rapides.

Dans Nahum 2:5 le roi assyrien se tourner vers son armée, comme il voit les chars se précipiter le long des routes et des routes qui mènent à la ville ; il compte ses dignes, ses généraux et ses capitaines. Et l'armée appela tout à coup, en se hâtant, trébucha en désordre et se hâta d'atteindre les murs. Comme indiqué ci-dessus, le sixième verset ( Nahum 2:6 ) a été accompli lorsque le fleuve est devenu un déluge et a miné les fondations des murs, afin que les assiégeants puissent entrer. Et quand Babylone est tombée, sous le petit-fils de Nebucadnetsar, le fleuve c'était aussi le moyen de la défaite, car l'ennemi avait détourné le fleuve Euphrate et par le lit asséché du fleuve entrait dans la ville.

Le mot « Huzzab » dans le septième verset ( Nahum 2:7 ) a suscité de nombreuses discussions. Certains prétendent que c'est le nom de la reine de Ninive ; d'autres qu'il s'agit d'un nom symbolique de la ville ; l'archéologie n'en éclaire pas le sens. Nous pensons que le mot « Huzzab » devrait être traduit par « c'est déterminé ». Puis la phrase dit : « C'est déterminé ; elle est mise à nu et emmenée captive ; et ses servantes gémissent comme les colombes, se frappant la poitrine.

La fuite de la population de Ninive est représentée dans le huitième verset. Comme une mare d'eau qui se vide quand les écluses s'ouvrent, alors elles fuient. Les soldats crient « Debout ! Supporter!" mais c'est la panique. Ils s'enfuient et aucun ne regarde en arrière.

Dans les deux versets suivants, le pillage de la ville est prédit. L'argent et l'or sont emportés. Il semble n'y avoir aucune fin de toutes les choses glorieuses qui ont été entassées à Ninive. La ville se vide ; les cœurs fondent, le courage s'en va ; il y a des genoux chancelants et des visages pâles.

Nahum 2:11 . Est-ce une question sarcastique qui est posée : « Où est la fosse aux lions ? Que sont devenues ses vantardises orgueilleuses d'être la ville reine des nations ?

Puis Jéhovah parle de l'intégralité de son jugement et de son renversement. « Voici, je suis contre toi, dit l'Éternel des armées, et je brûlerai ses chars dans la fumée, et je retrancherai ta proie de la terre, et la voix de tes messagers ne sera plus entendue. »