Commentaire de Leslie M. Grant
1 Pierre 5:1-14
Conformément au sujet de l'ordre gouvernemental de Pierre, il s'adresse maintenant aux anciens au v.1 et aux plus jeunes au v.5. Un bon équilibre dans cette relation est toujours extrêmement important, car de chaque côté des frictions peuvent trop facilement survenir, et l'aîné perd l'aide précieuse du plus jeune, et les jeunes perdent la sagesse et les conseils de l'aîné. A l'ancien Pierre parle comme étant lui-même un ancien, non seulement expérimenté, mais aussi un témoin réel des souffrances du Christ.
Et il ajoute à cela la certitude future de participer à la gloire à venir lors de la révélation de Christ. L'expérience, l'observation et la participation sont les trois sujets que Peter insiste sur lui-même. Son observation réelle de la souffrance du Christ aurait un effet permanent et profond sur son âme, auquel d'autres anciens devraient prêter une attention sérieuse. Mais la souffrance et la gloire sont de nouveau réunies, et l'anticipation d'une telle participation totale à la gloire à venir de Christ est une autre puissante influence sur l'âme.
« Paississez le troupeau de Dieu », leur dit-il, ou plus correctement, « soyez des bergers sur le troupeau de Dieu ». Cela implique un caractère de soins et de vigilance constants, préservant le troupeau du mal et du danger, ainsi que de le nourrir. Mais c'est le troupeau de Dieu, pas le leur : ils ne sont que sous des bergers. Pourtant, ils doivent prendre la surveillance, non pas pour laisser les choses dériver, mais pour maintenir l'ordre divin. Qu'ils ne le fassent pas non plus simplement parce qu'ils y sont virtuellement forcés, mais volontairement, n'attendant rien en retour, sauf l'approbation de Dieu. Ils ne doivent pas non plus le faire en tant que maîtres de leurs propres biens. Combien mieux qu'une telle attitude autoritaire est la grâce humble d'être des exemples pour le troupeau.
A cet égard, on parle de Christ comme du chef des bergers ; car l'Église de Dieu est son troupeau, et il récompensera pleinement tout véritable travail de berger accompli par amour pour son nom et par souci authentique des brebis. La récompense de la couronne de gloire est liée à son apparition : lors de sa manifestation, ses saints aussi seront manifestés. Maintenant, on dit aux plus jeunes de se soumettre à l'aîné. Aujourd'hui, une telle instruction est non seulement ignorée, mais par beaucoup s'y opposent fortement.
Mais c'est la parole de Dieu. Bien sûr, cela ne doit pas être une simple obéissance servile sans exercice spirituel, mais une appréciation saine et vitale de l'expérience et des conseils des anciens, une reconnaissance qu'en matière gouvernementale, leur jugement doit être pleinement respecté.
Mais ce principe est élargi pour inclure la soumission de chaque croyant les uns aux autres, un avertissement des plus frappants et des plus instructifs. C'est l'esprit de service honnête les uns envers les autres, la volonté de renoncer à ses préférences personnelles au nom de l'unité et de la prospérité spirituelle. L'aîné peut bien être un exemple pour le plus jeune dans cette vertu gracieuse. « Et revêtez-vous d'humilité » En est un complément précieux, à l'opposé de l'orgueil auquel Dieu résiste, et qui ne peut donc prospérer. Aux humbles cependant Il donne la grâce, car l'humilité n'est en réalité que face aux. la vérité telle qu'elle est.
Que sommes-nous en comparaison de la main puissante de Dieu ? Sous cette main, nous devrions être reconnaissants de nous humilier complètement : c'est le bon endroit pour nous. Et finalement, Dieu Lui-même nous exaltera. Merveilleuse grâce en effet !
Si nous sentons que ce lieu d'humiliation augmentera nos problèmes, cela est entièrement prévu. Nous n'avons qu'à lui confier nos soins, au lieu d'en porter nous-mêmes le fardeau. « Car il prend soin de vous. « Cela est vrai, que nous nous soyons ou non confiés à lui, il se soucie de toute façon : nous pourrions donc aussi bien profiter de sa bonté sans faille.
Être sobre, ce n'est pas être sombre, mais faire preuve d'une sage discrétion. Et la vigilance est une conscience vigilante. Ces choses sont d'une importance vitale, pour le diable, un adversaire déterminé, Comme constamment en mouvement, prêt à attaquer les imprudents, et comme un lion rugissant pour les effrayer dans un état de paralysie impuissante. Ne nous laissons pas prendre. C'est le caractère dévorant de Satan que l'on voit ici, pas sa subtilité de serpent. Il utilisait la persécution dans le but d'intimider les âmes, et elles avaient besoin du courage d'une foi ferme pour s'en protéger.
Affronter l'ennemi avec la résistance inébranlable de la foi est ici nécessaire. La résistance de David à Goliath en est un exemple frappant. Et c'est un véritable encouragement de savoir que d'autres saints de Dieu sont quotidiennement confrontés aux mêmes afflictions dans un monde hostile, et trouvent la grâce de Dieu pour les vaincre.
Et Dieu est « le Dieu de toute grâce », nous appelant « à sa gloire éternelle ». Les souffrances ne sont donc que brèves et non importunes, car l'objet de cette gloire est « Jésus-Christ ». Et pendant ce temps, les souffrances accomplissent les fins précieuses de perfectionner l'établissement, le renforcement et l'établissement des saints, c'est-à-dire d'apporter des résultats permanents et précieux. Eh bien, mérite-t-il « la gloire et la domination ».
En conclusion, Pierre parle de Silvanus comme de son stylo, un frère connu de ses lecteurs, bien qu'évidemment moins connu de Pierre pour parler plus positivement de sa fidélité. Il appelle son épître brève et met l'accent sur l'exhortation et le témoignage plutôt que sur l'enseignement. Mais il a présenté la vraie grâce de Dieu, grâce qui est capable de produire une réponse appropriée : dans une telle grâce les croyants se tiennent.
V.13 est inhabituel : « Elle qui est élue avec vous à Babylone vous salue, et Marcus mon fils. (JND Trans.) Qu'il s'agisse de la femme de Peter, ou d'une autre sœur bien connue, nous ne le savons pas. Mais Marc avait manifestement été converti par Pierre. Il écrit évidemment à partir de la Babylone littérale. Et il termine en encourageant les affections des saints les uns pour les autres, en leur souhaitant la paix en Jésus-Christ.