Commentaire de Leslie M. Grant
2 Rois 7:1-20
DIEU INTERVIENT
(vv.1-20).
Le prophète que Joram voulait tuer a alors donné un merveilleux message de grâce de Dieu. Quelle réponse à la folie insensible du roi d'Israël ! Elisée leur dit : « Écoutez la parole de l'Éternel : Demain, à cette heure-ci, on vendra à la porte de Samarie une mer de fleur de farine pour un sicle et deux mers d'orge pour un sicle » (v.1). C'était la parole du Seigneur, mais un officier du roi répondit avec dérision : « Si le Seigneur faisait des fenêtres dans le ciel, cette chose pourrait-elle être ? (v.
2). Il était comme beaucoup aujourd'hui qui se moquent du message de la grâce de Dieu. Mais Elisée lui dit solennellement qu'il verrait de ses yeux la nourriture vendue si bon marché, mais qu'il n'en mangerait pas. Quelle tristesse pour quelqu'un de voir les autres grandement bénis par la grâce de Dieu, et lui-même n'y avoir aucune part !
Or on nous parle de quatre lépreux à la porte de Samarie. Ils étaient en dehors de la ville, où les lépreux étaient toujours placés pour les isoler des autres. Étant également sans nourriture, ils pensèrent qu'ils pourraient aussi bien se rendre aux Syriens, qui pourraient leur donner de la nourriture. Sinon, le pire qu'ils pouvaient faire était de les tuer, ce qui était préférable à mourir de faim (vv.3-4).
Ils allèrent au camp des Syriens et s'étonnèrent de n'y trouver personne (v.5). Le Seigneur était intervenu, pour faire entendre aux Syriens un grand bruit comme celui d'une énorme armée, de sorte qu'ils pensaient qu'Israël avait dû engager les Hittites et les Egyptiens pour lutter contre la Syrie. En plus du grand bruit, c'était sans doute l'œuvre de Dieu de mettre une telle peur dans l'esprit des Syriens qu'ils décidèrent de fuir, laissant derrière eux tout leur équipement et leurs provisions (vv.6-7).
Les lépreux trouvèrent immédiatement à manger et à boire pour satisfaire leur faim et leur soif, et emportèrent également des tentes de l'argent, de l'or et des vêtements, les emportant pour les cacher (v.8).
Cependant, ils ont rapidement été réveillés dans leur cœur pour se rendre compte qu'ils n'avaient pas raison de cacher à Samarie le fait que de la nourriture pour le chat était disponible pour eux en ce moment. S'ils attendaient même jusqu'au matin, ils craignaient que le Seigneur ne les punisse (v.9). Alors ils appelèrent les portiers de la ville pour leur raconter la surprenante fuite des Syriens, laissant derrière eux de si grandes provisions (v.10). Nous qui croyons au Seigneur Jésus pourrions bien en tirer une sérieuse leçon. Nous avons été infiniment bénis par l'évangile du salut de Dieu. Faisons-nous bien si nous le cachons aux autres ?
Lorsque le roi d'Israël entendit cela, il se douta que les Syriens ne s'étaient éloignés que d'une courte distance pour tromper Israël afin qu'il sorte de la ville afin de les attraper avec la porte ouverte (v.12). Mais l'un de ses serviteurs fit une suggestion sensée que plusieurs hommes aillent avec des chevaux pour découvrir quelle était réellement la situation (v.13).
Prenant deux chars avec des chevaux, les messagers trouvèrent la preuve que l'armée syrienne avait effectivement fui, car la route était pleine de vêtements et d'armes que les Syriens avaient jetés dans leur hâte de s'échapper. Les messagers revinrent alors avec cette nouvelle surprenante mais bienvenue (vv.14-15). Le peuple sortit alors avec joie pour piller les tentes des Syriens. La quantité de butin qu'ils ont prise était si grande que la Samarie était bien approvisionnée en nourriture. Comme Elisée l'avait prédit, une mer de farine fine était vendue pour un sicle et deux mers d'orge pour un sicle (v.6).
L'officier qui s'était moqué d'Elisée vit cela, car il avait été nommé par le roi pour s'occuper de la porte. Mais les gens excités le piétinèrent dans la porte de sorte qu'il mourut (v.17). Il essayait probablement de contenir le béguin des gens et ils se sont précipités sur lui. Les paroles d'Elisée et de l'officier sont rappelées aux versets 18 et 19, pour nous imprimer la vérité de la prophétie de Dieu et la triste défaite de l'incroyant, car ses paroles contre le Seigneur se sont avérées vaines.
Cette histoire a montré la folie et l'orgueil du roi Joram, mais la grâce contrastée de Dieu en soulageant la condition du peuple malgré l'opposition de Joram à Dieu et à Elisée. Dieu n'a pas à ce moment-là remboursé Joram pour son mal en essayant d'assassiner Elisée, bien qu'il ait rapidement récompensé l'officier juste pour ses paroles hautaines en réponse à Elisée. Nous n'entendons pas du tout comment le roi Joram a répondu à la manière dont la prophétie d'Elisée s'est accomplie, bien qu'il ait pris part à la bénédiction qui en a résulté. Mais de tels hommes ne sont pas changés par la grande bonté du Seigneur.