C'est le dernier de tous les écrits de Paul, et comme sa vie même était sur le point d'être déversée dans le martyre pour l'amour du Christ, ainsi il verse son cœur à son enfant bien-aimé Timothée d'une manière que nous ne pouvions attendre que dans une épître personnelle. . Il y a ici une simplicité et une réalité qui sont belles. Car tandis qu'il ressentait vivement des douleurs telles que le fait que tous en Asie se détournent de lui (ch. 1:15), d'autres par une fausse doctrine renversant la foi de certains (ch.
2:17, 18), et même ceux qui l'ont abandonné de plus près lorsqu'il se tenait devant l'empereur romain (ch. 4:10, 16); pourtant le calme triomphe de la foi resplendit dans toute cette épître, alors que l'apôtre emprisonné cherche de tout son cœur à encourager son jeune compagnon de travail, qui s'était évidemment laissé décourager à cause de la pression de telles choses.
La première épître nous a montré la responsabilité de l'individu quant à son comportement en rapport avec la maison de Dieu, l'assemblée, alors que jusqu'à présent son ordre était correctement maintenu. Mais cette deuxième épître utilise le terme « une grande maison » plutôt que « la maison de Dieu » ; et enseigne clairement la responsabilité personnelle et la provision de la foi lorsque le désordre a envahi l'église d'une manière si publique qu'il provoque des divisions et des séparations - le mal doctrinal et moral ayant été introduit par les hommes, de sorte que la séparation de cela devient impérative si l'on veut maintenir la foi et une bonne conscience.
Sans aucun doute, Paul et Timothée ont été amenés à ressentir la solitude de cela, car Paul, prêt à être martyrisé pour l'amour de Christ, n'a pas apprécié les tendres sympathies et la communion des saints ; et cela lui-même affligea sans doute le cœur de Timothée. Pourtant, la joie vibrante et triomphante de l'apôtre l'emporte de loin sur la solitude, et est elle-même le plus doux encouragement pour le jeune homme. Puissions-nous tous boire profondément à cette fontaine si rafraîchissante, si revitalisante.