Hawker's Poor man's commentaire
1 Rois 18:2-16
(2) Et Elie alla se montrer à Habacuc. Et il y eut une grande famine en Samarie. (3) Et Achab appela Abdias, qui était le gouverneur de sa maison. (Or Abdias craignait beaucoup l'Éternel: (4) Car il en fut ainsi, lorsque Jézabel retrancha les prophètes de l'Éternel, qu'Abdias prit cent prophètes, et les cacha par cinquante dans une grotte, et les nourrit de pain et d'eau. ) (5) Et Achab dit à Abdias : Va dans le pays, à toutes les sources d'eau et à tous les ruisseaux : peut-être trouverons-nous de l'herbe pour sauver les chevaux et les mulets en vie, afin que nous ne perdions pas toutes les bêtes.
(6) Ils se partagèrent donc le pays pour le parcourir : Achab partit d'un côté et Abdias partit d'un autre. (7) Et comme Abdias était sur le chemin, voici, Elie le rencontra ; et il le reconnut, et tomba sur sa face, et dit : Es-tu mon seigneur Elie ? (8) Et il lui répondit : Je suis : va, dis à ton seigneur : Voici, Elie est ici. (9) Et il dit : Qu'ai-je péché pour que tu livrais ton serviteur entre les mains d'Achab pour me tuer ? (10) Comme l'Éternel, ton Dieu, est vivant, il n'y a ni nation ni royaume où mon seigneur n'ait envoyé pour te chercher. il fit le serment du royaume et de la nation de ne pas te trouver.
(11) Et maintenant tu dis : Va, dis à ton seigneur : Voici, Elie est ici. (12) Et il arrivera, dès que je serai loin de toi, que l'Esprit de l'Éternel t'emportera là où je ne sais pas; et ainsi, quand je viendrai le dire à Achab, et qu'il ne pourra te trouver, il me tuera; mais moi, ton serviteur, je crains l'Éternel depuis ma jeunesse. (13) N'a-t-il pas été dit à mon seigneur ce que j'ai fait quand Jézabel a tué les prophètes de l'Éternel, comment j'ai caché cent hommes des prophètes de l'Éternel par cinquante dans une caverne, et je les ai nourris de pain et d'eau ? (14) Et maintenant tu dis : Va, dis à ton seigneur : Voici, Elie est ici ; et il me tuera. (15) Et Elie dit : L'Éternel des armées, devant lequel je me tiens, est vivant, je me montrerai certainement à lui aujourd'hui. (16) Abdias alla donc à la rencontre d'Achab, et lui dit : et Achab alla à la rencontre d'Élie.
Lecteur! figure-toi le pauvre prophète méprisé, solitaire, allant ainsi se montrer à un prince tel qu'Achab, épaulé d'une femme aux principes aussi diaboliques que Jézabel ! Rappelez-vous ce qui est dit ici, que pendant la longue famine Jézabel avait détruit tous les prophètes du Seigneur ; ceux qui s'étaient échappés s'étaient cachés dans des grottes et n'osaient pas apparaître ! Considérez en outre que la famine faisait rage si terriblement, que le roi lui-même est allé à la recherche de n'importe quel ruisseau ou fontaine qui pourrait être trouvé.
Et enfin, afin de voir correctement l'intrépidité d'Élie, que le lecteur se souvienne de ce qu'Abdias a dit à Élie quand il l'a rencontré, qu'une recherche assidue avait été faite pour lui dans chaque nation ou royaume où il pouvait éventuellement envoyer pour enquêter ; témoignant ainsi clairement de ce qu'Achab aurait fait à Élie s'il l'avait mis entre ses mains. Que toutes ces circonstances soient considérées ; puis que le lecteur s'arrête avec de la tristesse, et admire la grandeur de ce principe béni de la foi dont le grand auteur dotait son serviteur.
Avant de poursuivre le chapitre, je retiendrais le lecteur de remarquer avec moi aussi, la bonté de Dieu en se préservant une semence sur la terre dans les pires temps : et de plus, quand l'iniquité, comme dans ce règne d'Achab, avait mûri à un tel degré, que sa grâce leur était encore réservée pour ramener à nouveau le cœur de son peuple ! - Je prierais le lecteur de voir aussi dans le personnage d'Abdias, comme il est évident que les promesses de l'alliance de Dieu ont dû agir sur son esprit, qui dans la cour même d'Achab, et alors qu'il était gouverneur de sa maison, suivait pourtant le Seigneur.
Voir la promesse, Jérémie 32:40 . Et enfin, avant de passer à l'autre partie du chapitre, je demande au lecteur de considérer comment le cœur d'Élie, dans son zèle pour l'honneur du Seigneur et son amour pour les âmes du peuple du Seigneur, a dû brûler de impatience pendant la longue période de trois ans et demi, et priant secrètement pour que le terrible jugement de la famine, et ses terribles conséquences, puissent être plus tôt évités.