RÉFLEXIONS

ICI, très cher Jésus, dans la fuite de David vers la grotte d'Adullam, je m'arrêterais pour te contempler. Tu es toujours précieux, toujours beau, toujours attachant, à tous les points de vue possibles, dans lesquels mon âme te voit ; mais quand je te vois, comme David est ici représenté, comme devenant le capitaine de tout pauvre débiteur affligé, mécontent et misérable : oh ! combien mon âme désire-t-elle venir pour toujours sous ta bannière, et te saluer le capitaine de mon salut !

Et dans ce caractère glorieux, en tant que chef et commandant de ton peuple, ne te vois-je pas comme le don de ton Père à ce dessein béni, à la bande fuyante et affligée de pauvres pécheurs, ruinés et anéantis ? Est-ce que je ne te considère pas comme leur capitaine, ainsi que leur capitaine ! Car assurément, quand tu les reçois dans le désert de leur état par nature, tu les régénères par ta puissance, les convertis de l'erreur de leur voie, et non seulement tu annules la dette de l'insolvable, et tu adoucis et enlèves la détresse de les affligés ; mais ôte la cause même du mécontentement de ceux qui n'ont trouvé que trop de raisons d'être mécontents de l'état de ruine de leur nature, et qui se sont enfuis vers toi pour la paix et le contentement, dans ta justice achevée et dans l'expiation sanglante.

Oui! tu as béni Jésus ! toi Tout-Puissant Capitaine de notre salut ! c'est à toi, avec l'épée de l'Esprit, de vaincre pour eux et de vaincre en eux. Oh! que ta parole précieuse emporte avec elle les convictions de notre péché et les convictions de ta justice tout à fait suffisante ; que ta petite armée devienne plus que conquérante par ta grâce qui les guide ; jusqu'à ce que tous les Sauls de la persécution et de l'opposition, qui chassent pour leur vie, soient détruits ; et tu les feras entrer dans ta sainte montagne, ton royaume, où tu les feras rois et sacrificateurs de Dieu et du Père, pour toujours. Amen.

Continue après la publicité
Continue après la publicité