Hawker's Poor man's commentaire
2 Chroniques 9:1-12
Le récit ici donné de la visite de la reine de Saba est si exact avec celui donné dans 1 Rois 10:1 que je pense qu'il est inutile de retenir le Lecteur, mais plutôt de le renvoyer à cette écriture et au Commentaire sur celle-ci. Oh! quel reproche est-ce maintenant, et quelle condamnation éternelle ce sera dans le monde à venir, pour des milliers et des dizaines de milliers, qui loin d'avoir fait un voyage long et fatigant, comme cette pauvre femme l'a fait, pour entendre la sagesse de Salomon, ne peut être persuadé d'entendre et de considérer la sagesse du Seigneur de Salomon, bien qu'elle soit présentée dans un évangile prêché chaque jour de sabbat.
Lecteur! ne négligez pas ce qui a été souligné dans le récit de la conduite de cette femme, dans la relation précédente de son histoire, combien elle est un doux emblème du pécheur à venir, au cœur duquel le Saint-Esprit a donné des informations et suscité un désir d'enquête concernant le Seigneur Jésus-Christ. Ni vous ni moi ne négligeons dans la vue donnée ici de la condescendance de Salomon, la grâce et la condescendance encore plus grandes de notre Jésus, en discutant avec les pauvres pécheurs, et en mangeant avec eux.
Comme la reine du sud fut étonnée que le roi d'Israël lui dît tout ce qu'elle désirait. Mais combien plus le pécheur est-il submergé d'étonnement, lorsque le Seigneur Jésus ouvre à sa vue tout ce qui s'est passé à l'intérieur, et supprime toutes ses peurs et anxiétés, et lui donne une confiance en Jésus qu'il craignait qu'il ne devrait jamais posséder. Lecteur! que pensez-vous de notre tout-puissant Salomon concernant ces choses ? As-tu entendu, comme la reine du Sud, la renommée de notre Salomon ! êtes-vous venu le prouver avec des questions difficiles ! avez-vous vraiment été avec Jésus ! et vous a-t-il dit tout ce qui était dans votre cœur ! Oh! alors je n'ai pas besoin de vous le dire car vous pouvez mieux me dire, votre étonnement.
Sûrement vous conclurez comme elle l'a fait, et pourtant infiniment plus haut sera votre conclusion ; la moitié de sa grandeur et de sa sagesse ne vous a jamais été racontée. Et de son amour tu n'aurais pu avoir aucune idée. Rentrez donc chez vous, Lecteur, comme la reine l'a fait dans son pays, rentrez chez vous dans votre maison, répandez sa renommée, invitez des milliers et des dizaines de milliers à venir à lui, et prouvez-lui eux-mêmes qu'il est infini en conseil et en puissance. Que les pères des enfants fassent connaître sa louange.