Hawker's Poor man's commentaire
2 Rois 16:20
RÉFLEXIONS
Comme c'est douloureux de voir dans cette histoire d'Israël et de Juda les tristes preuves d'un État déchu ! que nous lisons d'un roi ou d'un autre, les traits généraux de tous sont les mêmes ; Tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu ! Mais avec quelle détresse accrue voyons-nous dans les prêtres de Dieu, comme dans cet affreux personnage d'Urie, la terrible apostasie de l'humanité ! et à la fin, quelle doit être la terrible conséquence.
Commencez par mon sanctuaire, dit Dieu dans ses jugements. Et si le jugement commence par la maison de Dieu, quelle doit être la fin de ceux qui n'obéissent pas à l'évangile de Jésus ? Car si le juste est à peine sauvé, où apparaîtront l'impie et le pécheur ? Vous, ministres de Jésus, pensez à ces choses. Et ose être zélé pour l'honneur et la gloire de Dieu, même si cela vous expose à la haine et à la colère des hommes.
Mais comment mon âme est-elle soulagée de contempler un roi tel qu'Achaz, et un tel souverain sacrificateur comme Urie, en évoquant la commission du prophète lorsqu'il a été envoyé à Achaz pour lui annoncer l'approche de cette heure, où le Seigneur accomplirait cette promesse de s'élever un prêtre fidèle, qui agirait selon ce qui est dans le cœur du Seigneur. Précieux Jésus ! tu es vraiment un prêtre sur ton trône.
Et toute l'impiété d'Achaz, et l'inutilité d'Urie, je la perdrais de vue dans ta fidélité et ta vérité. Tu es celui-là même que le Seigneur a donné comme signe à Achaz : tu es Emmanuel, Dieu avec nous, Dieu dans notre nature, l'espérance de la gloire ! Bienheureuse assurance ! car, en tant que Dieu, l'œuvre de la rédemption n'est ni trop grande ni trop lourde pour toi ; et comme homme, Dieu demeurant avec nous, et étant un dans notre nature, tu seras de notre côté, et à la fois accomplir et rendre effectif le salut que tu as entrepris.
Afin que nous puissions crier : Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ? C'est Dieu qui justifie, qui est-ce qui condamne ? C'est Christ qui est mort ; oui plutôt celui qui est ressuscité, qui est même à la droite de Dieu. Rien donc ne pourra nous séparer de l'amour de Dieu, qui est en Jésus-Christ notre Seigneur.